Le Journal du Real
·3 de noviembre de 2024
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Arda Güler et Endrick, même combat ? L’un sortait d’un Euro formidable, l’autre d’un premier mois réussi. À l’aube de l’automne, ces deux remplaçants comptaient gagner du temps de jeu et monter en puissance afin de potentiellement bousculer la hiérarchie au Real Madrid. Mais rien de tout cela ne s’est déroulé. Au contraire.
Préférant des joueurs comme Dani Ceballos ou encore Brahim Diaz, qui revient de blessure, Carlo Ancelotti interroge par ses choix en matière de coaching. Les Madridistas ne comprennent les décisions du technicien italien concernant la gestion de ces deux jeunes internationaux. Revenons ensemble sur les raisons poussant l’entraîneur merengue à laisser sur le banc ces deux espoirs du football mondial.
Le mercredi 2 octobre, à l’occasion de la deuxième journée de Ligue des Champions contre Lille, Endrick a été aligné dans le onze de départ pour la première fois sous ses nouvelles couleurs en raison de ses bonnes entrées successives couplées à la blessure de Mbappé, trop juste pour débuter ce soir-là. Ce match, qui devait marquer un virage décisif dans son histoire à Madrid, s’est révélé plus que défavorable.
À l’image de sa sortie juste avant l’heure de jeu, Endrick a fait preuve d’une finition médiocre dans l’antre lillois. Et il a payé cash sa mauvaise prestation. C’est simple : depuis cette rencontre, le jeune Brésilien n’a plus joué la moindre minute. Si ce match a, pour sûr, calmé les ardeurs du coach madrilène concernant le joyau auriverde, d’autres facteurs expliquent son absence.
Dès son arrivée, la direction le considérait comme un remplaçant, contrairement à Güler, ce dernier souhaitant rentrer dans une concurrence avec les titulaires. De surcroît, le choix d’Ancelotti de ne plus vouloir aligner les « quatre fantastiques » entraîne le natif de Taguatinga au rang de second choix offensif sur le banc, généralement derrière Rodrygo.
Par ailleurs, sa place de titulaire au sein de la Seleçao s’est elle aussi envolée, au profit de l’avant-centre de Botafogo, Igor Jesus. De fait, même en sélection, il ne peut prouver à son entraîneur qu’il se révèle en forme. Ce vendredi, le sélectionneur brésilien Dorival Junior a communiqué sa liste de joueurs sélectionnés pour disputer les rencontres de novembre comptant pour les qualifications à la prochaine Coupe du monde. Endrick n’y figure pas.
Le Brésilien de 18 ans le savait, cette première saison devait lui permettre d’apprendre auprès des plus grands. Peut-être pas au point de jouer si peu. Selon les dernières informations de la presse ibérique, le néo-Madrilène ne compte toutefois pas quitter le club cet hiver, même dans le cadre d’un prêt, convoitant toujours une place au sein de la rotation.
A contrario de son coéquipier brésilien, Arda Güler ne cesse d’évoluer, mais surtout de briller sous la tunique turque. La dernière trêve internationale en octobre a une nouvelle confirmé ces observations, à l’image de son sublime but face à l’Islande. Si Vincenzo Montella, le sélectionneur turc, le considère titulaire indiscutable, Ancelotti ne partage cet avis. Ses 40 petites minutes disputées sur les cinq dernières rencontres en témoignent.
Pourtant, selon les informations de The Athletic, le staff madrilène estimait en début de saison que le diamant turc serait davantage important cette année, la direction ayant repoussé de multiples offres de prêt. D’autant que le Turc représente un profil atypique au sein de cet effectif, à savoir un joueur créatif, capable de réaliser de nombreuses passes décisives.
Néanmoins, la concurrence se révèle très élevée. D’un côté, concernant le secteur offensif, richement pourvu de Mbappé et Vinicius, l’équipe serait trop déséquilibrée si on ajoutait Arda Güler. D’un autre côté, au milieu, plusieurs joueurs demeurent indiscutables à l’image de Valverde et Bellingham.
S’il peut évoluer au poste d’ailier droit voire de relayeur, le numéro 10 représente la position préférentielle d’Arda Güler. Toutefois, ce rôle n’existe pas vraiment dans les différents schémas tactiques d’Ancelotti, variant entre un 4-4-2 ou un 3-5-2. Ses entrées ont confirmé cette impression, même si des circonstances atténuantes sont à prendre en compte, ce dernier devant se démarquer alors que la messe est dite.
Si le joueur se sent plutôt heureux à Madrid, ne pensant pas forcément à partir, il ne faudrait pas que la situation s’éternise. Le cas échéant, des géants européens se presseraient l’été prochain pour accueillir la pépite turque en prêt.