AS Monaco
·17 January 2025
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Pour mettre en lumière les supporters monégasques, toujours plus nombreux dans les parcages à l’extérieur, la série qui leur est dédiée se poursuit. A l’occasion du 10e épisode de la saison, pars à la rencontre de Yoann, membre des Muneg'OC.
Il est tombé amoureux du Club lorsque l’AS Monaco évoluait en Ligue 2, au début des années 2010. Près de 15 ans plus tard, Yoann, âgé de 27 ans, ne regrette pas son choix et figure même dans l’antenne des Muneg’OC depuis la saison 2019-2020. Cet assistant commercial administratif nous évoque sa passion avant le déplacement des Rouge et Blanc à la Mosson, où il sera évidemment présent. Interview. 🎙️
Bonjour Yoann. Depuis quand et comment es-tu devenu supporter de l’AS Monaco ?
C’est ma mère qui m’a donné envie de supporter le Club parce qu’elle allait en vacances à Monaco quand elle était petite, elle avait de la famille sur la Côte d’Azur. Elle nous a amené là-bas en vacances quand j’étais enfant. Je suis allé voir un match une fois, j’ai bien aimé. J’ai un doute sur l’année exacte mais c’était à l’époque où on était en Ligue 2. On y allait lors de la dernière semaine d’août et lorsque cela tombait bien, on pouvait aller voir l’un des premiers matchs de la saison.
J’ai aussi aimé la ville en elle-même et l’architecture du stade. J’avais été aussi comblé par la proximité des joueurs avec les fans, ce n’est pas dans tous les clubs où l’on voit ça. Je savais que le PSG était et est toujours le mastodonte du championnat, je n’aime pas être pour des équipes faciles à supporter, qui gagnent à chaque fois.
YoannSa première fois au Stade Louis-II
Qu’est-ce que t’as aimé dans le fait d’aller voir le match au stade ?
Ce qui m’a plu déjà est la proximité avec les autres supporters. J’ai aussi aimé la ville en elle-même et l’architecture du stade. J’avais été aussi comblé par la proximité des joueurs avec les fans, ce n’est pas dans tous les clubs où l’on voit ça. Je savais que le PSG était et est toujours le mastodonte du championnat, je n’aime pas être pour des équipes faciles à supporter, qui gagnent à chaque fois.
C’est d’autant plus rare de tomber amoureux d’un club qui évoluait en Ligue 2.
Je voulais du challenge en réalité dans ma carrière de supporter et nous sommes ensuite remontés en Ligue 1 lors de la même saison si mes souvenirs sont bons. Je n’avais pas eu la chance d’aller voir le match qui valide le retour dans l’élite à Nîmes, je n’étais pas véhiculé à l’époque. Je n’avais donc pas trop la possibilité de les voir jouer hormis à Monaco avec ma mère ou à Montpellier avec un ami supporter héraultais qui avait le permis. J’avais l’excuse de profiter de son permis (rires).
Lorsque tu as vu ton premier match au Louis-II, est-ce qu’il y a un joueur qui t’a marqué ?
J’aimais bien le meilleur buteur Ibrahima Touré. A l’époque, je n’avais pas trop compris pourquoi il était parti parce que c’est en partie grâce à lui que nous sommes remontés. Selon moi, on aurait dû le garder. Une fois que j’ai eu mon permis, j’en ai profité pour voir plusieurs matchs.
Habitant dans le Sud, j’ai la chance d’avoir une proximité géographique avec Nîmes, Montpellier et Toulouse. Au fur et à mesure du temps, celle-ci se réduit puisque Nîmes est en National 1 maintenant et Montpellier n’est pas sûr de rester en Ligue 1. Il va falloir que je pense à déménager (rires).
Quel serait ton meilleur souvenir au stade ?
Récemment, c’était à Montpellier l’an dernier lorsque nous avons validé la qualification en Ligue des Champions et contre Barcelone au Stade Louis-II cette saison. J’étais parti avec les Muneg’OC et nous étions avec les Ultras. L’ambiance était incroyable. C’était un véritable exploit de les battre !
En souvenir plus ancien, j’ai aussi en mémoire la rencontre retour de Ligue des Champions contre Villarreal en 2016-2017. Même si c’était un tour préliminaire, cela reste un match de LDC. C’était la première fois que je voyais une affiche de ce niveau et que j’entendais l’hymne. Je m’étais régalé en Pesages.
C’est lui qui m’a donné deux de ses maillots. Il y en a un que j’ai eu après un match face à Lyon, c’était le maillot vert. J’avais été au parking P2 du stade, il l’avait mis dans la voiture de Jordi Mboula et c’est ce dernier qui me l’a offert. L’autre fois, c’était contre Nîmes un été. Il m’avait dit de l’attendre à la fin au niveau du bus des joueurs. Il y avait son père, sa mère et lui.
Quel est ton meilleur souvenir de manière générale ?
C’est le titre de 2017. Je suis content d’avoir fini devant Paris lors de cette saison car peu d’équipes ont réussi cela. Il n’y a en effet que Montpellier, Lille et nous ! C’était l’un de mes plus beaux souvenirs, j’espère que cela va se reproduire d’ici quelques saisons, je prie pour ça.
En 2017, hormis Villarreal, as-tu pu assister à d’autres rencontres ?
Je suis allé voir la fameuse rencontre face à Paris où on avait gagné 3-1 avec un but de Joao Moutinho notamment. J’étais au stade avec un ami qui supportait le PSG, ça lui a fait bizarre à mon avis. Je n’avais pas osé trop le chambrer parce que je sentais le retour de karma arriver, vu que ça reste quand même le PSG. En revanche, si ça avait été contre Marseille, je n’aurais pas hésité une seconde.
Qui est ton joueur préféré depuis que tu supportes le Club ?
J’aimais bien Joao Moutinho quand il était au Club parce que je supporte l’équipe nationale du Portugal. Je ne saurais pas l’expliquer davantage. C’est vrai que c’est un nom qui ne revient pas forcément souvent et c’est la même chose pour les maillots. Je les fais floquer avec des joueurs plus atypiques, on va dire. J’ai par exemple Stéphan El-Shaarawy, Kamil Glik, Joao Moutinho, Pietro Pellegri ou Thilo Kehrer cette saison. En flocage plus normal, j’ai aussi Radamel Falcao.
J’ai d’ailleurs une anecdote par rapport au flocage Pellegri puisque c’est lui qui m’a donné deux de ses maillots. Il y en a un que j’ai eu après un match face à Lyon, c’était le maillot vert. J’avais été au parking P2 du stade, il l’avait mis dans la voiture de Jordi Mboula et c’est ce dernier qui me l’a offert. L’autre fois, c’était contre Nîmes un été. Il m’avait dit de l’attendre à la fin au niveau du bus des joueurs. Il y avait son père, sa mère et lui. J’avais sympathisé avec lui sur les réseaux, cela s’est fait comme ça ensuite.
Combien as-tu de maillots environ ?
Je dirais entre dix et vingt. Il y a mon ancienne directrice d’école maternelle et primaire qui m’avait donné un maillot qu’elle avait retrouvé chez elle. Je ne connais pas la saison exacte mais c’était dans les années 1980, je n’étais pas encore né ! Il est précieusement dans mon armoire.
Je serai en tribunes normales, il faudra faire attention à ce que je vais dire (rires). Ce sera aussi l’occasion de voir la première de Mika Biereth en championnat s’il joue. C’est un maillot que je pourrai acheter parce que j’ai bien aimé son interview à son arrivée. Il est posé et ne pense qu’à marquer seulement.
Et quel serait le plus beau ?
Pour moi, c’est celui du Centenaire parce qu’il est emblématique. Il était en édition limitée, il était dur à avoir. C’est ma sœur qui me l’a acheté pour mon anniversaire. Je lui avais dit de le floquer du nom qu’elle voulait, elle a choisi Akliouche.
Seras-tu au match à Montpellier vendredi ?
J’y serai mais pas en parcage parce que mes amis avec qui j’y vais ne veulent pas y aller malheureusement. J’ai décalé mes horaires de travail juste pour le match. A la base, je finissais à 18h et le temps d’y aller, ça aurait été trop juste puisqu’il faut 45 minutes. Je me suis arrangé avec mes collègues pour inverser, je travaille donc le matin pour aller au stade après.
Je serai en tribunes normales, il faudra faire attention à ce que je vais dire (rires). Ce sera aussi l’occasion de voir la première de Mika Biereth en championnat s’il joue. C’est un maillot que je pourrai acheter parce que j’ai bien aimé son interview à son arrivée. Il est posé et ne pense qu’à marquer seulement. On verra ce qu’il donnera mais il a déjà délivré une passe décisive.