Vincent Candela : « Une AS Roma qui peut lutter pour la 4è ou 5è place, et concernant Totti… ». | OneFootball

Le français Vincent Candela, qui a porté le maillot giallorosso de 1997 à 2005 s’est longuement exprimé sur Radio Serie A, parlant de la Roma d’hier et d’aujourd’hui.

Commençons par le transfert à la Roma ?

« Venir à l’AS Roma a été une décision difficile à prendre, car deux grandes équipes françaises me voulaient : Marseille et le Paris Saint-Germain. Mais il y avait aussi la Roma, qui pour moi, jouait dans le plus beau championnat du monde, alors j’y suis allé sans hésiter ».

Concernant Francesco Totti.

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« Ce qui m’a d’abord frappé chez lui, c’est sa rapidité de réflexion. Le ballon n’était même pas arrivé que Totti savait déjà où le placer, même quand personne ne s’y attendait. Même quand on lui passait le ballon un peu salement, il savait en faire un bon ballon. C’est ça, la vraie intelligence du football ».

Sur la Roma qui a gagné le Scudetto.

« Je pense que nous étions conscients de notre force, car nous étions souvent menés d’un but lors de nombreux matchs, même si nous savions que nous les gagnerions. Le dernier, qui, à mon avis, a également été décisif, a été le 2-0 à Turin contre la Juve où nous étions mené après 5 minutes de jeu. Nous n’avons rien lâché, nous sommes restés sur le terrain sans perdre la tête, terminant à 2-2, ce qui était très important pour nous. Nous formions un groupe spectaculaire, il y avait les titulaires et ce banc qui était à notre service et vice-versa, sur et en dehors du terrain ».

Sur l’environnement giallorosso.

« Je n’ai jamais pensé que l’ambiance à Rome pouvait influencer sur notre capacité à gagner, au contraire, j’ai toujours pensé que c’était magnifique d’avoir 80 000 personnes dans le stade; c’était merveilleux. Bien sûr, il y avait quelques sifflets de temps en temps, mais ça fait partie du football et j’ai apprécié ça aussi, car quelques petites tapes sur les doigts font toujours du bien. Beaucoup de joueurs sont ensuite partis, comme Batistuta. Nous aurions pu gagner davantage, mais il y avait aussi beaucoup d’équipes fortes et un groupe moins parfait que l’année précédente ».

Sur votre adieu à la Roma ?

« Quitter la Roma n’a pas été facile, elle m’avait tant donné, mais c’était un moment particulier avec mon équipe, avec les journalistes, et il était donc temps de partir. En décembre, j’ai décidé avec Baldini de laisser tout mon salaire pour partir gratuitement à l’étranger. Je ne suis pas un Romanista, je suis tout et rien, mais peut-être aurais-je dû y réfléchir davantage à ce moment-là ».

Concernant Ranieri ?

« Depuis son arrivée, il a quasiment enchaîné les victoires. Nous nous battons pour les compétitions européennes alors qu’avant, je ne dis pas que l’équipe était sur le point d’être reléguée, mais presque. Je ne crois pas aux miracles ni à la chance. Cette équipe n’est pas da scudetto, mais pour la quatrième ou la cinquième place, et elle peut rivaliser avec n’importe qui ».

À propos d’Angelino ?

« Ranieri a fait un travail extraordinaire, mais je répète que ce n’est pas un miracle, l’équipe est là, il y a des joueurs intéressants comme Angelino qui est un joueur que j’aime, parce qu’il est bon techniquement. Il va chercher le dribble, le bon centre, il n’a pas peur de prendre des risques. Cette année, il a explosé, il a marqué beaucoup de buts et fait beaucoup de passes décisives, il est très rapide, donc Angelino est un joueur vraiment important pour la Roma ».