Valverde explique pourquoi il ne voulait pas du numéro 8 de Toni Kroos | OneFootball

À l’approche du choc face à Arsenal à Londres (mardi, 21h00), le joueur du Real Madrid Federico Valverde a accordé une interview à l’UEFA.

Fede Valverde a d’abord déclaré que le maillot du Real Madrid rendait celui qui le portait "encore plus grand et plus fort" et a indiqué qu'il était prêt "à tout donner" contre Arsenal en quarts de finale de la Ligue des champions.

"Il faut être heureux et fier de ce que l'on défend, de ce que l'on porte sur le torse. Le maillot du Real Madrid vous rend encore plus grand et plus fort. Toutes ces douleurs aux jambes disparaissent dès que vous sortez et que vous voyez les supporters depuis le tunnel, que vous entendez les hymnes de la Ligue des champions et du Real Madrid", explique-t-il.

"Il y a beaucoup d'émotion, beaucoup d'honneur. On entre sur le terrain avec cette envie qui nous fait savoir qu'on peut tout faire", ajoute l’Uruguayen, expliquant les sentiments qu'éprouve un joueur du Real Madrid à chaque match de Ligue des champions.

Photo Icon Sport

Deux fois champion d'Europe avec le Real Madrid, Fede Valverde a souligné à quel point la première édition, celle 2021-22, a été spéciale pour lui, marquée par les remontadas qu'ils ont réalisées à chaque tour avant la finale. "Honnêtement, ce ne sera jamais aussi magique que la première fois. On s'en souviendra longtemps. Même si on a toujours cette soif de gagner, de continuer à accomplir des choses et à remporter des titres", a-t-il souligné.

Aussi, il a évoqué son changement de numéro de maillot l’été dernier, après avoir hérité du numéro 8 que portait Toni Kroos pendant des années avant de prendre sa retraite. "Au début, j'en ai parlé à ma femme, et je ne voulais pas reprendre ce numéro, par respect pour celui qui le portait, Toni Kroos. Un homme qui avait tant marqué le club, qui avait laissé une telle empreinte… Si ça n’avait tenu qu'à moi, je l'aurais retiré du club à jamais, comme on le fait en NBA", a-t-il avoué.

"Après, quand Toni a accepté de me laisser porter ce numéro, je me suis détendu et je me suis dit : "C'est mon heure, je vais en profiter. Je ne vois pas cela comme une responsabilité, mais plutôt comme une façon de profiter de chaque instant, de chaque jour où je peux m'entraîner et porter mon numéro sur la poitrine ou dans le dos. Toujours en profiter comme si c'était le dernier jour", a-t-il conclu.