Une piste à éviter à tout prix pour Anderlecht ? "Les supporters ne veulent pas que le club devienne le FC Copenhague" | OneFootball

Anderlecht prendra le temps de la réflexion pour nommer son entraîneur. Quelques profils étudiés font déjà grincer des dents.

Les supporters d'Anderlecht ont été entendus avec le licenciement de Brian Riemer. Reste à savoir si l'identité de son successeur leur conviendra...et quand il sera annoncé. Pour l'heure, plusieurs noms sont évoqués. Pour Alex Teklak, le futur coach devra en tout cas réunir une condition bien précise.

Il analyse cette passation de pouvoir pour la RTBF : "Il faut un gagnant, avec une légitimité à toute épreuve. Le prochain coach ne devra pas être contesté pour ses choix. L’inverse de Riemer, qui est arrivé de manière anonyme et sans légitimité".

Le nom de Kasper Hjulmand, ancien sélectionneur du Danemark, a été évoqué : "Ça serait un bon choix, intéressant, mais le contexte actuel est délicat. Les supporters seront sensibles à la nationalité du coach. Ils ne veulent pas qu’Anderlecht devienne le FC Copenhague. Pour les supporters, il vaut mieux marquer une rupture. Car en cas d’échec, la nationalité d’Hjulmand va revenir comme un boomerang dans la figure des dirigeants".

Plusieurs cases à cocher

Mark van Bommel a lui aussi été cité : "Il n’a pas encore eu de contacts avec les dirigeants anderlechtois mais il est ouvert à une nouvelle aventure en Belgique. Il est sensible au fait qu’Anderlecht soit l’Ajax belge" explique Pieter-Jan Calcoen.

Mais là aussi, c'est loin d'être gagné : "Il ne viendra pas sans garantie. Van Bommel était payé plus d’un million d’euros à l’Antwerp. Il sera encore plus cher aujourd’hui. Un bon coach, ça se paye cher" poursuit-il.

Anderlecht aurait-il intérêt à s'intéresser à un profil moins sous le feu des projecteurs ? Pieter-Jan Calcoen avance le profil de Thomas Letsch, ancien coach de Vitesse Arnhem et du VFL Bochum : "C’est un nom payable, moins clinquant mais j’ai eu de bons échos sur son travail. Dans tous les cas, la liste des candidats est longue et les dirigeants veulent prendre le temps de faire le bon choix".