Un capitaine piqué sur sa vitesse, un jeune étiqueté râleur : l’envers du vestiaire anderlechtois | OneFootball

Dans les vestiaires d’Anderlecht, l’humour n’est jamais bien loin, même en pleine période de rééducation. C’est ce qu’a illustré Killian Sardella, actuellement en convalescence après une opération aux quadriceps, lors de son apparition dans l’émission « Le Décrassage ». Invité à livrer quelques anecdotes sur ses coéquipiers, le défenseur n’a pas résisté à l’envie de taquiner ses pairs, dévoilant au passage des facettes méconnues de l’ambiance au sein du groupe bruxellois.

Sardella a notamment glissé une pique à Jan Vertonghen en évoquant, sur le ton de la plaisanterie, la vitesse de l’expérimenté défenseur. Si Vertonghen reste un pilier incontestable sur le terrain par sa lecture du jeu et son placement, il semblerait que sa pointe de vitesse fasse sourire dans le vestiaire. Le genre de blague bon enfant que seul un cadre respecté peut inspirer : loin de minimiser son apport, c’est l’aura du capitaine qui rend le trait affectueux et rassembleur.

Autre personnalité haute en couleur, Mario Stroeykens s’est vu coller l’étiquette de « râleur » par son coéquipier. Selon Sardella, Stroeykens n’hésite pas à faire connaître son mécontentement, parfois de façon bruyante. Cette propension à râler, qui pourrait passer pour un défaut ailleurs, est au contraire perçue ici comme un marqueur de son investissement et de son tempérament compétitif. Dans une équipe où la jeunesse prend de plus en plus de place, ce sens du détail et cette verbalisation de l’insatisfaction s’intègrent dans le processus de progression collective.

Si ces confidences arrachent des sourires, elles offrent aussi un aperçu des dynamiques en coulisses. La complémentarité entre les profils expérimentés et les caractères affirmés crée un équilibre essentiel dans l’évolution d’un groupe jeune. Sardella lui-même, entre deux phases de récupération, participe à cet esprit d’auto-dérision qui soude le vestiaire et permet d’aborder les défis de la saison avec détachement et cohésion.

À Anderlecht, la légèreté ne masque pas l’exigence du quotidien, mais rappelle que derrière les individualités se tisse une ambiance unique, faite de respect, de chambrettes et d’une quête permanente du dépassement.

Source : DHnet Football