Thibaut Courtois et les penaltys : une histoire de désamour | OneFootball

La toile de l’araignée Thibaut Courtois serait-elle en train de se trouer ? Élevé au rang d’expert des penaltys du haut de ses 2 mètres, le portier du Real Madrid semble peu à peu perdre de sa superbe dans l’exercice des penaltys. Un exercice dans lequel il n’a cessé de briller ces dernières années.

Alors lorsque les Blancos ont concédé ce mercredi soir un penalty face à Al-Hilal pour leur entrée en lice à la Coupe du monde des clubs. Nombreux sont les madridistas qui croyaient en un exploit de Thibaut Courtois. Un sauvetage plus que nécessaire au vu de la prestation plus que compliquée des Merengues, dont l’avantage au tableau d’affichage relevait presque du miracle.

Face à lui, un Ruben Neves placide s’est avancé. Sans broncher sur un contre-pied clinique, le Portugais a égalisé pour les Saoudiens. Le dernier but de ce 1-1, quand quelques minutes plus tard, son homologue Yassine Bounou a stoppé le penalty de Valverde.

Il ne s’agit de l’exception qui confirme la règle, mais plutôt du symbole de cette néodynamique qui poursuit le Belge. Les chiffres font mal. Cette saison, hors séance, Thibaut Courtois n’a arrêté qu’un seul penalty sur huit tentatives. Plus précisément contre Bukayo Saka, lors du quart de finale retour de la Ligue des champions.

Thibaut Courtois reste un leader du Real Madrid

Le Real Madrid a tout de même pleinement confiance en Thibaut Courtois, et l’inverse tout autant similaire. Dans ce nouveau chapitre rempli de changements, Xabi Alonso a besoin d’une colonne vertébrale tant solide qu’expérimentée au milieu de cette mine de pépites. Le Belge est considéré en interne comme la base de cette équipe dans le présent, mais aussi et surtout dans l’avenir.

Ses 34 ans ponctués de quelques pépins physiques la saison antérieure n’effraient absolument pas le staff Blancos. Cette année, il a su montrer à de multiples reprises qu’il était un leader tant sur qu’en dehors du carré vert. Un statut que compte bien conserver Thibaut Courtois sous la houlette du Basque.

Alexis Gallot