Tanguy Coulibaly, ça tangue moins | OneFootball

Le jeu de mots est facile, c’est certain. Mais cela fait du bien de pouvoir l’utiliser, plus d’un an après son arrivée libre au début du mois de décembre 2023. Propulsé titulaire indiscutable après un mercato hivernal synonyme d’exode massif dans le secteur offensif, le Franco-Ivoirien s’est vu refermer la porte de sortie en toute fin de période de mutation, après le transfert de Mousa Tamari à Rennes.

Des convoitises, en provenance de destinations exotiques, ont longtemps bruissé autour de Tanguy Coulibaly au cours de mois de janvier. Resté dans l’Hérault, l’ailier de formation semble s’épanouir sur le front de l’attaque héraultaise. C’est certes un grand mot, mais il faut ce qu’il faut pour se réconforter au milieu de ce marasme ambiant. Souvent décrié pour sa nonchalance maladive, celui qui vient de fêter son 24e anniversaire tout récemment est aujourd’hui le seul élément offensif capable de déstabiliser les défenses adverses. Un comble, quand on pense à son rendement en première partie de saison en sortie de banc.

Sans être ridicule, mais surtout sans jamais convaincre, Tanguy Coulibaly n’a jamais donné l’impression de pouvoir bousculer l’ordre établi et le trio Nordin-Adams-Tamari. Après le départ de ces trois-là, et à la faveur d’un remaniement tactique propre à Jean-Louis Gasset, l’ancien de Stuttgart s’est fait sa place, aux côtés d’un Andy Delort aussi calamiteux qu’indéboulonnable. Buteur contre l’OL, le plus remuant à Strasbourg ou à Nice, Tanguy Coulibaly gagnerait à être mieux accompagné à l’avant. Histoire de ne définitivement plus tanguer, voir même de faire tanguer plus encore les défenses adverses.