Ricardo Quaresma, plutôt team Sporting ou team Porto ? La réponse du Portugais | OneFootball

Pour un footballeur à la carrière aussi longue que celle de Ricardo Quaresma, choisir son club favori n’est jamais simple. Au Portugal, le coeur de Mustang a longtemps balancé entre deux formations rivales, considérées comme deux des « trois gros » du pays, et avec qui il entretient des relations particulières.

D’un côté, o Rei da Trivela affectionne tout particulièrement le Sporting, où il a été formé après avoir passé près de dix années au sein du club (1994 – 2003). De l’autre, Ricardo Quaresma garde une place importante dans son coeur pour le FC Porto, où il s’est imposé comme un élément marquant de l’histoire du club, au cours de ses deux passages sur les rives du Douro (2004-2008, 2014-2015).

Une séparation amère avec le Sporting

Interrogé sur le sujet par le podcast Geração 80 (SIC), l’ancien international portugais a révélé qu’il gardait quelques regrets vis-à-vis de son club formateur, évoquant notamment un épisode marquant de son début de carrière, après un premier échec à Barcelone. « J’ai été blessé par le Sporting, qui était ma maison, le seul club que je connaissais. J’y ai grandi, mais ils m’ont fermé la porte. Ils voulaient recruter d’autres joueurs et je suis resté de côté. J’ai compris que le FC Porto était différent. Beaucoup de supporters du Sporting en gardent de la rancune, mais la vérité, c’est que c’est le Sporting qui ne m’a pas voulu », a confié Quaresma.

Le joueur reconnaît qu’il n’avait pas initialement l’intention de rejoindre le FC Porto, compte tenue de son attachement à l’un des grands rivaux, mais que ce choix, finalement imposé par les circonstances, s’est révélé être « la meilleure décision » pour sa carrière.

Des difficultés à affronter le Sporting

Ricardo Quaresma a également évoqué ses confrontations avec son club formateur, où ses prestations n’étaient jamais au niveau de ses attentes. « Je n’ai jamais très bien joué contre le Sporting. Pas parce que je ne voulais pas, mais parce que les choses ne me réussissaient pas. J’avais le sentiment de devoir respecter ce club », a-t-il expliqué, non sans rappeler une anecdote : « Parfois, dans le vestiaire, Vítor Baía disait : “On va jouer à dix contre le Sporting.” »

En revanche, affronter le Benfica lui procurait une motivation particulière. L’ailier adorait évoluer au Estádio da Luz, où il était constamment hué. « C’était le pire stade au Portugal. Dès que j’y mettais les pieds, je passais le match entier à être sifflé et critiqué. Mais ça me donnait encore plus de force pour jouer », a-t-il conclu.

Crédit photo : Clive Mason/Getty Images