René Girard : “C’était le foot. Après, j’ai été carreleur avec mon frère. Aujourd’hui, si vous avez une salle de bain à faire, vous me logez et je viens vous le faire” | OneFootball

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·26 June 2024

René Girard : “C’était le foot. Après, j’ai été carreleur avec mon frère. Aujourd’hui, si vous avez une salle de bain à faire, vous me logez et je viens vous le faire”

Article image:René Girard : “C’était le foot. Après, j’ai été carreleur avec mon frère. Aujourd’hui, si vous avez une salle de bain à faire, vous me logez et je viens vous le faire”

Dans l’excellent Podcast des Légendes, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, René Girard, s’est remémoré les qualités que les personnes qui l’ont détecté, avaient vu en lui.

« J’étais un gringalet, un peu comme un cure-dents, je n’étais pas très épais, pas très costaud. Mais j’avais beaucoup d’énergie. J’étais un joueur engagé, physique, et j’ai fini ma carrière avec entre 50 et 60 buts en professionnel. Pour un milieu défensif, je pense que c’est quelque chose de sympa. Ils m’utilisaient de la meilleure des façons je crois, milieu relayeur, avec la capacité de marquer des buts et de défendre aussi. Je reste assez modeste, mais je pense, avec beaucoup d’humilité, j’étais un joueur assez complet. J’étais bon de la tête, j’avais une frappe qui n’était pas trop mal… Il ne m’a pas manqué grand-chose pour être le meilleur joueur européen ou mondial (rires). Bon, non, je ne vais pas trop en faire (rires) ».

C’est à Nîmes évidemment qu’il démarra réellement au football.


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« Je suis parti en 68 au Nîmes Olympique, j’avais 14 ans, c’était en cadet. J’ai eu une chance extraordinaire c’est que même à l’école, j’ai eu un professeur qui était footballeur, qui aimait le football, et quand il a pu me mettre un coup de boosteur, il me l’a mis, à tous les niveaux, que ce soit sur les études et sur les terrains. Ça a été une des premières bonnes rencontres ».

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Dans sa tête, et à cet âge-là, voulait-il déjà devenir footballeur pro ?

« J’ai joué de minimes à juniors, la Gambardella était une forme de Coupe d’Europe pour les jeunes joueurs dans un club. Mon rêve, oui… ça se faisait beaucoup avant, il y avait des levers de rideau. On jouait avant l’équipe première, devant 10000 personnes qui venaient voir le match des pros. Et c’était une motivation et une vie pour moi, de pouvoir montrer ce que je savais faire. Oui, il ne faut pas se le cacher, j’étais complètement dedans, le football ne me quittait pas. On n’avait pas beaucoup de moyens, j’avais une petite pétrolette avec laquelle j’allais à l’entrainement de Vauvert à Nîmes. Ma maman avec ma cousine m’amenaient en voiture, venaient me chercher…  J’ai été assez heureux dans l’accompagnement, et tout le monde m’a un peu permis de réussir dans ce métier […] Après, le métier, c’est autre chose, il faut s’accrocher. J’avais aussi arrêté un peu les études, et je mettais la mobylette dans la 2CV de mon frère, et on allait faire du carrelage à droite et à gauche. Le jour d’entrainement, je mettais ma mobylette dans la voiture, et je revenais dans l’après-midi pour m’entrainer le soir. C’est comme ça, il y a des choix. C’était le foot oui, c’était indiscutable. Ce que j’aurais fait comme métier si je n’avais pas été footballeur ? (rires). Branleur (rires). Non, je ne sais pas… J’ai été carreleur avec mon frère pendant deux ans. Aujourd’hui, si vous avez une salle de bain à faire, vous me logez et je viens vous le faire (rires). En tout cas, ce qui est sûr, c’est que quand je posais du carreau, il tenait bien. Je pense que j’ai copié en tant que joueur de devoir et défensif, j’ai gardé de bonnes valeurs de ce qu’on faisait dans le métier (sourire) ».

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