Rémy Labeau Lascary : «Je sais que je peux faire beaucoup mieux» | OneFootball

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·12 October 2024

Rémy Labeau Lascary : «Je sais que je peux faire beaucoup mieux»

Article image:Rémy Labeau Lascary : «Je sais que je peux faire beaucoup mieux»

Il est entré dans la rotation des attaquants du Racing Club de Lens cette saison. Prêté en Ligue 2 à Laval la saison dernière, Rémy Labeau Lascary, 21 ans, s’est aguerri. Cet amateur de VTT, de tennis, mais aussi de sport automobile, est en train de compléter sa palette pour s’imposer au plus haut niveau avec son club formateur. Entretien.

Lensois.com : Rémy Labeau Lascary, comment se passe votre début de saison ? Il se passe bien ! Je joue, je fais des entrées en jeu. J’ai eu la chance de connaître deux premières titularisations (Brest J2 et Rennes J5). J’ai fait beaucoup de progrès par rapport à l’année dernière, notamment devant le but. Il faut juste que j’arrive à concrétiser les occasions que j’ai en match. Il me manque juste les stats.


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Vous vous attendiez justement à occuper un rôle dans la rotation cette année après votre passage à Laval (L2) ? Je m’y attendais. Je suis rentré de Laval et je voulais vraiment rester à Lens. J’ai tout fait pour, durant la préparation. Je me suis donné les moyens d’être présent, les matchs amicaux, les séances d’entraînement. Je me suis donné à fond. J’ai fait ce que j’avais à faire pour ne pas avoir de regrets. Le coach m’a dit que j’allais être intégré au groupe, mais aussi que ça ne dépendait que de moi.

«Si tu arrives à t’en sortir en Ligue 2, tu peux t’en sortir un peu partout»

Ce prêt à Laval a vraiment été bénéfique pour vous ? Je pense que ça a été bénéfique sur tous les aspects, notamment sur le fait d’enchaîner les matchs. Ce n’est pas la même pression ni la même fatigue que j’avais avant à Lens quand je jouais chez les jeunes. C’est différent, j’ai beaucoup appris. J’ai appris à gérer mes émotions. J’avais un groupe avec beaucoup d’expérience, comme Malik Tchokounté, Goncalves. Ça m’a vraiment fait grandir. Le prêt à Laval a vraiment été bénéfique.

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Rémy Labeau Lascary en décembre 2022 avec la réserve.

Vous avez progressé dans votre jeu aussi ? La Ligue 2, c’est un niveau totalement différent. Je pense que si tu arrives à t’en sortir en Ligue 2, qui est un championnat difficile, avec beaucoup de duels et de longs ballons, tu peux t’en sortir un peu partout. J’ai commencé à être bien en confiance en deuxième partie de saison, quand j’ai commencé à marquer des buts, je me suis senti vraiment bien. Les anciens nous parlaient beaucoup, le staff, les coachs. Je ressentais la confiance qu’ils avaient en moi. Et à force de travailler devant le but et de marquer des buts à l’entraînement, d’enchaîner, ils disaient que dans tous les cas, ça allait venir. Et après, quand tu mets ton premier but, ça va tout seul.

«Avec le coach, si tu es bon à l’entraînement, tu as ta chance en match»

Comment se sont passés les premiers contacts avec Will Still à votre retour à Lens ? Je suis arrivé, il ne me connaissait pas vraiment. Il a appris à me découvrir aux entraînements et en match. Après la préparation, on a fait un point. Il a appris à découvrir mon jeu, ma personnalité. Et suite à ça, il m’a dit comment il allait m’utiliser cette année. Après Laval, il a fallu aussi faire ma place dans ce groupe-là, avec un nouveau staff, etc. Je voulais vraiment rester à Lens. Du coup, comme je l’ai dit, je me suis donné à fond. J’ai donné tout ce que je pouvais pour ne pas avoir de regrets. Et à la fin, ça a porté ses fruits. J’espère que ça va continuer. Avec le coach, si tu es bon à l’entraînement, tu as ta chance en match.

Votre premier but paraît tout proche ! J’ai eu des situations où je n’étais vraiment pas loin de marquer. Je suis un peu frustré quand même : ma main à Monaco, ma situation à Rennes. C’était un peu plus évident, mais ça se joue à pas grand-chose. Mais je me dis que c’est comme ça. Il faut continuer à travailler. Ed (Edward Still) me parle beaucoup. Je pense que dans tous les cas, ça va rentrer et j’aurai le déclic.

Qu’est-ce qu’on demande en particulier à un joueur comme vous, assez rapide et qui prend la profondeur ? Est-ce qu’on vous demande des choses un peu plus spécifiques par rapport aux dernières années ou même à la formation ? Non, pas forcément. On me demande tout d’abord d’être proche de mon attaquant quand on joue avec une doublette. Il me demande beaucoup de courses, d’être généreux et d’avoir vraiment envie de faire mal.

Vous avez aussi reçu 3 cartons jaunes en 5 rencontres. Vous avez encore un peu de mal à doser l’agressivité en Ligue 1 ? Je pense que c’est un peu un manque d’expérience (sourire). Même l’année dernière, je prenais beaucoup de cartons en Ligue 2. Je pense que c’est vraiment ça, un peu de manque d’expérience.

«Mon premier but en Ligue 1, c’est dans ma tête, mais ce n’est pas une obsession»

Qu’est-ce que ça représente pour vous d’être aujourd’hui dans l’équipe première de votre club formateur, celui qui vous a accueilli en 2018 ? Je pense que je ne suis pas encore arrivé tout en haut, parce que je sais que je peux faire beaucoup mieux. Je ressens tout de même beaucoup de fierté, surtout quand on joue à Bollaert avec des supporters, des chants. Même quand tu sors, les gens te reconnaissent. Ça fait vraiment chaud au cœur. Mais je ne suis pas encore arrivé en haut. Quand je vais vraiment enchaîner les matchs, quand je serai vraiment un buteur, enchaîner les titularisations, je pense que là, je serai arrivé. Il y a encore beaucoup de travail, mais je suis content d’être là.

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C’est quand même une belle histoire, parce que vous avez quitté la Guadeloupe à 15 ans pour arriver à Lens. Au début, c’était compliqué quand même, parce que le niveau footballistique entre la Guadeloupe et la France n’a rien à voir. Ce n’était pas facile. Mais après, j’ai ma famille, mes parents, mon frère et ma sœur qui sont souvent là. Tous les deux mois, ils viennent en France m’accompagner. Donc ça, c’est vraiment ma force. Et je leur suis reconnaissant.

Pour revenir au début de saison du Racing, l’équipe a souvent du mal à concrétiser ses situations franches. Comment l’expliquer ? À chaque match, on a toujours deux ou trois occasions par attaquant. Je pense que ça se joue vraiment sur un détail. Et je pense que quand on aura trouvé ce qu’il manque, quand on enchaînera les buts, ça ira beaucoup mieux. Mais on se crée des occasions chaque match, et je pense que c’est important. Je pense que quand on commencera à enchaîner les buts, ça ira mieux.

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Qu’est-ce que vous attendez de cette saison en Ligue 1 avec Lens ? Moi, ce que j’attends, c’est de progresser sur mes points forts et mes points faibles. Et de gratter le maximum de temps de jeu. Et déjà, de marquer mon premier but en Ligue 1 ! C’est dans ma tête, mais ce n’est pas une obsession. Et après, d’enchaîner les buts. Le coach m’aide, il me dit à l’entraînement ou en match qu’il faut que je sois bon dans le jeu. D’où l’importance de mes appels, mes remises. Il me dit d’abord d’être bon dans le jeu, et après, les buts viendront.

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