OnzeMondial
·19 November 2024
In partnership with
Yahoo sportsOnzeMondial
·19 November 2024
Federico Valverde, le milieu du Real Madrid, n'a pas caché qu'il se voyait ailleurs que dans la capitale espagnole.
À l'été 2016, le Real Madrid réalisait un très joli coup en réussissant à s'offrir les services de Federico Valverde en provenance de Peñarol pour un montant de cinq millions d'euros. Considéré aujourd'hui comme l'un des meilleurs à son poste, l'Uruguayen aurait toutefois pu ne jamais porter le maillot de la Maison Blanche. Dans un entretien accordé à Movistar, il a révélé qu'il se voyait à Arsenal : "J’avais 16 ans à l’époque. Je me suis dit : ‘C’est ça. C’est mon club. Je vais grandir ici.’ En Uruguay, les gens regardaient beaucoup la Premier League. Je m’imaginais un avenir là-bas J’ai apprécié et je me suis entraîné avec des joueurs spectaculaires. Je ne sais pas s’il se souviendra de moi, mais Emiliano Martinez a été l’un de ceux qui m’a le plus aidé, tout comme Bellerin, Alexis et Cazorla. Je ne connaissais pas l’anglais, et ils devaient m’expliquer tout le travail. Finalement, Arsenal ne m’a pas fait signer" a-t-il confié.
Le numéro huit madrilène a ensuite été interrogé sur la crise qui sévit actuellement chez les Merengue : "Ce qui compte finalement durant votre année, c’est si vous avez gagné des titres et non si vous n’avez pas gagné certains matchs. Il y a encore beaucoup de compétitions, beaucoup de choses à faire. Nous sommes une équipe qui a cette rébellion pour changer la situation et avancer. L’histoire de ce club, c’est de ne jamais baisser les bras, il faut se battre jusqu’au bout. Nous devons être les premiers à nous battre à fond à l’entraînement et à montrer aux gens que nous voulons tout gagner cette année. C’est la seule façon de continuer à s’améliorer et à grandir."
Enfin, il a conclu sur son classement au Ballon d'or, dont il n'est pas si satisfait : "Il faut continuer et s’améliorer, sinon ils vont me tuer à la maison. Qui pourra supporter ma femme plus tard quand elle verra que je suis à la 15ème place ? (rires). Je m’attendais à être un peu mieux classé, mais c’était une immense fierté. Je l’ai apprécié avec ma femme à la maison, en buvant du maté. Je ne suis pas allé à Paris, mais si j’avais terminé dans le top dix, j’y serais allé tout seul (rires). Ma femme a commencé à pleurer, et c’est gentil. Elle m’a dit : « tu n’apprécies pas ce que tu reçois. » J’étais très content, même si je m’attendais à être quelques places plus haut, je n’en demande pas beaucoup plus."
Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.
Live