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·15 September 2024
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Dans un match qui a surtout mis en valeur la solidité défensive et souligné les lacunes offensives, le RC Lens a été accroché à Bollaert par l’OL (0-0), ce dimanche. De 4 à 7, découvrez nos notes après ce match comptant pour la 4e journée de Ligue 1.
Kevin Danso a beau avoir été le meilleur Lensois du mois d’août, force est de constater que, pour le moment, le RC Lens n’a pas perdu au change avec Abdukodir Khusanov (7). À nouveau aligné au centre de la défense, le jeune Ouzbek s’est encore un peu plus affirmé. Tour de contrôle de l’arrière-garde lensoise, il a fait preuve d’une autorité impressionnante (6 duels disputés, tous remportés !) et a parfaitement muselé le duo Alexandre Lacazette – Gift Orban. Avec ballon, il a été quelque peu moins juste, aussi parce qu’il a pris certains risques. Mais sa sérénité et sa régularité l’érigent en option très sérieuse pour Will Still, au point de bousculer la hiérarchie au retour de Kevin Danso.
Sa main ferme sur la lourde frappe d’Alexandre Lacazette (32′) a marqué les esprits, mais Brice Samba (7) a répondu présent sur toute la durée de la rencontre. Jamais pris à défaut, hormis sur deux buts refusés pour hors-jeu où il ne pouvait pas grand-chose, l’international français a encore hanté les attaquants lyonnais, comme souvent. Outre cette impressionnante parade, il a également repoussé la demi-volée d’Abner (27′) et rassuré sa défense par sa bonne présence dans les airs (67′). Peu mis à contribution (3 arrêts, 1 sortie aérienne) mais décisif quand ce fut le cas, le capitaine du RC Lens a lui aussi maintenu le navire à flot.
Malgré son poste de piston gauche, Deiver Machado (6) a été le Lensois le plus dangereux devant les buts lyonnais. Symptomatique du manque d’inspiration du secteur offensif artésien, mais aussi de l’activité du Colombien. Il est à l’origine de l’un des premiers coups de chaude dans la surface rhodanienne (23′) et n’a pas hésité à tenter sa chance quand le jeu le permettait (42′). Il s’est montré très percutant dans son couloir, avec et sans ballon, et surtout plein d’abnégation, à l’image de ce ballon récupéré haut comme un chien fou (40′).
En bonne forme depuis l’été, Wesley Saïd (3) connaît un léger coup de moins bien ces dernières semaines et l’a confirmé face à l’OL. Lui l’attaquant si fin et intelligent dans ses déplacements, souvent bien placé dans la surface et ses abords et capable de se contenter de miettes pour faire la différence a cette fois très peu pesé sur la rencontre. Il a d’abord bien trop tergiversé devant Lucas Perri (6′), même si la position de hors-jeu atténuait, avant de disparaître jusqu’à sa sortie pour Rémy Labeau-Lascary (70′), plus remuant. Au total, l’ancien Rennais n’a touché que 18 maigres ballons, et pourra retenir sa belle remise de la tête vers Adrien Thomasson qui aurait pu mériter meilleur sort (48′).
Sandra Ruhaut/Icon Sport
À l’image d’un secteur offensif en déficit d’inspiration et de créativité, David Pereira da Costa (4) en a peut-être été la cause. Le petit prince de la Gaillette n’a été que trop peu trouvé, du moins dans les zones dangereuses puisqu’il s’est évertué à décrocher pour mener le jeu, sans grande influence finalement. Il aurait pu sauver sa rencontre en ouvrant le score, mais Moussa Niakhaté a réalisé un retour magistral avant le Portugais n’enchaîne devant le but quasiment vide (48′). Il est le premier à être remplacé par Will Still au profit d’Hamzat Ojediran (58′), qui a démontré que son entrée à Monaco n’était pas une parenthèse. Le Nigérian, de par son activité, son impact, sa capacité à casser des lignes et une certaine justesse technique, semble avoir une vraie carte à jouer.
Samba (7) – Gradit (5), Khusanov (7), Medina (6) – Frankowski (4), Thomasson (5), Diouf (5), Machado (6) – Pereira Da Costa (4) – Sotoca (5), Saïd (3)
Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport