Quand un centre manqué de Raymond Domenech amène à un but de Bernard Lacombe avec les Girondins | OneFootball

“L’adjectif qui lui correspondait le mieux sur un terrain ? Déjà, c’était un vrai combattant. C’est quelqu’un qui ne lâchait rien, qui pouvait faire mal aux défenseurs, qui résistait à tous les chocs. Je me souviens de l’époque quand il jouait avec Lyon, avec Fleury Di Nallo et Serge Chiesa pour les anciennes générations. C’étaient des joueurs exceptionnels, des fois on les regardait parce qu’il y avait un lien. Si c’était un leader dans le vestiaire ? Non, Bernard participait mais ce n’était pas lui qui entraînait. Comme il était tellement superstitieux, il était avec ses chaussettes, son arrivée au stade au même moment, la place du vestiaire au même moment. Il était complètement dans sa bulle.”

“S’il a marqué à Bordeaux ? Oui, à une époque. Il est resté trois ou quatre ans, avec un titre. Il a marqué sa génération, il a marqué son époque. Quand je dis qu’il sentait le jeu, j’aime bien raconter cette anecdote. C’est un match à Bordeaux, je vais pour centrer, je centre et je le vois lui parti complètement à l’envers de ce que j’allais faire. Et il marque ! A la fin on en discute et il me dit ‘J’ai vu que t’allais le foirer’, je lui réponds ‘Tu rigoles ?’ Il n’y a que nous deux qui l’avions vu, il l’avait vu. Oui je l’ai foiré le centre, complètement, il avait senti que j’allais le foirer à cet endroit-là ! Si ça m’a fait une passe décisive ? Oui, mais à l’époque on ne les comptait pas (rires).”

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