PSG : Griezmann met la pression sur les Parisiens | OneFootball

L’Atlético de Madrid débute sa Coupe du Monde des Clubs ce dimanche (21h) face au Paris Saint-Germain, à Los Angeles. Dans une interview accordée à DAZN, Antoine Griezmann n’a pas mâché ses mots. Confiant, motivé, le Français croit dur comme fer aux chances de son équipe face aux champions d’Europe en titre.

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour assister à une grosse affiche. Dès la première journée du groupe B, le Paris Saint-Germain, vainqueur de la dernière Ligue des Champions, retrouve l’Atlético de Madrid dans un duel qui sent la poudre. Ce remake du match disputé en novembre dernier au Parc (victoire 2-1 de l’Atlético) met déjà les deux équipes sous pression. Parmi les cadres du vestiaire madrilène, Antoine Griezmann a été le premier à poser le décor. À la veille du coup d’envoi, il s’est exprimé sur la chaîne DAZN, partenaire de la compétition. Et comme souvent avec le Français, pas de langue de bois : "On les avait battus chez eux, à la dernière seconde. Aujourd’hui, ils jouent très bien, mais je pense qu’on peut encore les embêter", a-t-il lâché, le sourire en coin.

Griezmann veut marquer le coup

À 34 ans, l’ancien international français reste une pièce maîtresse du système de Diego Simeone. Repositionné parfois plus bas cette saison, Griezmann conserve une grande influence sur le jeu et le vestiaire. Sa prolongation au club cet hiver a confirmé son statut de taulier. Et cette Coupe du Monde des Clubs, organisée pour la première fois sous ce format XXL, représente à ses yeux bien plus qu’un tournoi estival. "Ce qui me motive le plus, c’est que c’est une première historique. On veut marquer l’événement", a-t-il confié. Même si la MLS et la Ligue des champions CONMEBOL n’ont pas encore la cote des grandes affiches européennes, Griezmann aborde la compétition avec le même sérieux qu’une campagne continentale. Le PSG, de son côté, aborde cette Coupe du Monde des Clubs avec un nouveau statut. Celui de champion d’Europe, acquis il y a à peine deux semaines à Munich. Un titre qui donne une autre dimension au groupe de Luis Enrique, plus solide et mieux huilé que celui battu par l’Atlético en novembre.

Mais Griezmann s’en moque. Pour lui, tout reste ouvert : "On sait ce qu’ils valent, mais on a aussi notre style, notre force. Et surtout, on a déjà montré qu’on pouvait les faire déjouer." Avec ce genre de déclaration, le ton est donné : il n’est pas venu en Californie pour profiter du soleil. Dans ce groupe B où seuls deux clubs accéderont aux huitièmes de finale, aucune erreur ne sera permise. Botafogo (Brésil) et Seattle Sounders (États-Unis) complètent la poule. Un faux pas dès l’entrée, et la route vers le trophée pourrait se compliquer. Mais ce premier choc PSG – Atlético donnera d’emblée la tendance.

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