Pourquoi Mbappé doit être privilégié à Vinicius pour débuter face au PSG | OneFootball

Pourquoi Mbappé doit être privilégié à Vinicius pour débuter face au PSG | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Le Journal du Real

Le Journal du Real

·9 July 2025

Pourquoi Mbappé doit être privilégié à Vinicius pour débuter face au PSG

Article image:Pourquoi Mbappé doit être privilégié à Vinicius pour débuter face au PSG

Ce mercredi, le Real Madrid affronte le Paris Saint-Germain, tout juste sacré champion d’Europe, en demi-finale de la Coupe du monde des clubs. Un choc au sommet, mais surtout un rendez-vous très spécial pour Kylian Mbappé, qui croisera pour la première fois la route de son ancien club depuis son départ à Madrid, il y a un an.

Longtemps incertain, Kylian Mbappé a fait son retour en entrant en jeu contre la Juventus puis face au Borussia Dortmund. Désormais, une question brûle toutes les lèvres : le champion du monde 2018 débutera-t-il face à son ancien club ? Car si le duo Gonzalo Garcia – Vinicius a donné satisfaction, notamment grâce aux performances étincelantes du jeune espagnol, le retour en forme de Mbappé pourrait bien rebattre les cartes.


OneFootball Videos


Et si Xabi Alonso, fidèle à la logique de méritocratie qui guide ses choix depuis son arrivée, décidait de se passer de Vinicius Junior, auteur de prestations en demi-teinte ces dernières semaines ? Le talent est là, mais la régularité lui fait défaut. Dans ce contexte, aligner Mbappé aux côtés de Gonzalo apparaît de plus en plus comme une option crédible… et cohérente.

La méritocratie, pilier du Real Madrid version Xabi Alonso

Depuis son arrivée à la tête du Real Madrid, Xabi Alonso a instauré une règle simple mais puissante : le mérite avant le nom. Fini les statuts intouchables, place à la performance du moment. Ce virage dans la gestion du vestiaire est peut-être la transformation la plus marquante de l’ère Alonso. Il a redéfini les hiérarchies, non plus selon le palmarès ou la réputation, mais selon l’implication et l’efficacité sur le terrain.

Ce message, il l’a envoyé de manière limpide avec le cas Rodrygo, écarté dès le match face à Pachuca. Mais surtout, il l’a illustré à travers l’émergence spectaculaire de Gonzalo Garcia. Percutant, altruiste, décisif : à chaque minute qu’il a jouée, il a répondu présent. À tel point qu’il est aujourd’hui titulaire indiscutable dans cette Coupe du monde des clubs.

Le choix le plus fort ? Laisser Kylian Mbappé sur le banc face à Dortmund, alors que l’attaquant français était apte à débuter. Xabi Alonso a persisté avec Gonzalo Garcia. Pourquoi ? Parce qu’il incarne l’état d’esprit voulu : travail, pressing, intelligence de jeu, humilité. Un joueur au service du collectif, pas au-dessus de lui. Et ce pari a payé : Gonzalo a marqué contre Al-Hilal, Salzbourg, la Juventus, puis à nouveau contre Dortmund. 5 matchs, 5 titularisations, 4 buts. Le message est clair : « je récompense ceux qui sont bons, peu importe leur nom. »

Un message à tout le vestiaire… et à Vinicius ?

Cette logique de méritocratie pourrait bientôt concerner Vinicius Junior. Ses récentes performances, en demi-teinte, commencent à interroger. Contre Dortmund notamment, il a semblé brouillon, nerveux, souvent en décalage avec le tempo collectif.

Et si Xabi Alonso reste fidèle à sa philosophie, il pourrait franchir une nouvelle étape symbolique : laisser Vinicius sur le banc face au PSG, pour titulariser Mbappé et Gonzalo Garcia. Cela enverrait un signal fort au vestiaire.

Un choix fort, mais logique. D’un côté, Gonzalo incarne la forme du moment. De l’autre, Mbappé, qui n’a pas été titulaire depuis le début de la compétition, retrouve son ancien club dans ce qui pourrait être le match de sa vie.

  1. À lire aussi : PSG – Real Madrid : les clés pour battre les champions d’Europe

Mbappé, le match d’une vie

Si ce PSG – Real Madrid sent la poudre, il résonne surtout comme un tournant majeur dans la carrière de Kylian Mbappé. Tout y est : l’adversaire symbolique, la scène planétaire, et surtout l’occasion de marquer l’histoire dans un contexte très particulier… au détriment de son ancien club.

Car ce match est l’un des rendez-vous les plus marquants de la carrière du joueur le plus clivant de la planète foot. Parti du PSG pour enfin remporter la Ligue des champions, Mbappé a vu, impuissant, ses anciens coéquipiers soulever le trophée sans lui, au terme d’une campagne étincelante et d’un jeu léché. Pendant ce temps, lui a vécu une première saison au Real Madrid sans titre majeur.

L’enjeu est donc immense : il s’agit pour Mbappé d’atténuer cette sensation amère et surtout de rappeler le joueur générationnel qu’il est. Sous les ordres de Xabi Alonso, avec un Real Madrid renouvelé, Mbappé veut montrer que ce club, c’est le meillleur. Celui qui l’emmènera tout en haut.

Entre le contexte de son départ, les relations froides avec la direction parisienne, le symbole d’un PSG qui triomphe sans lui, alors même qu’il avait tout fait pour le porter jusqu’au sommet. Mbappé le sait : tous les projecteurs seront braqués sur lui. De A à Z. Et c’est précisément ce genre de contexte que le Français adore.

  1. À lire aussi : PSG – Real Madrid : trois choses à savoir sur le club de la capitale

Vinicius, le doute en pleine lumière

Alors que Mbappé s’apprête à vivre un moment charnière de sa carrière, Vinicius Junior traverse, lui, une période bien plus floue. Dans la lignée d’une saison compliquée, son Mondial des clubs est en demi-teinte : brillant face à Salzbourg, bien moins inspiré contre la Juventus et Dortmund.

Trop de déchets techniques, des dribbles sans impact et une nervosité perceptible. Et le Real Madrid avance sans lui et l’équipe joue bien malgré sa baisse de régime.

Dans ce contexte, sa place dans le onze pour la demi-finale est loin d’être assurée. Xabi Alonso assume ses choix forts, et voir Vinicius débuter sur le banc est une hypothèse bien réelle. Une claque symbolique, peut-être, mais aussi un possible électrochoc.

Et si un rôle de joker était plus pertinent ? Pas définitif, mais juste pour ce match. Entrer en cours de jeu, renverser la rencontre, retrouver son insouciance et sa capacité à faire basculer les matchs sans tout porter sur ses épaules.

Une chose est sûre : le Vinicius intouchable, c’est du passé. Désormais, comme les autres, il doit convaincre. Encore et encore. Car dans le Real Madrid de Xabi Alonso, la méritocratie doit être un pilier pour avancer dans cette nouvellle ère.

View publisher imprint