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·2 May 2025

Pourquoi le possible intérim de Santiago Solari cet été est une excellente idée

Article image:Pourquoi le possible intérim de Santiago Solari cet été est une excellente idée

Les Merengues vivent une fin de saison des plus tourmentées. Le mois d’avril a viré au cauchemar avec une élimination cinglante en Ligue des Champions, une défaite en finale de Coupe du Roi, des blessures en cascade et un titre en Liga qui semble de plus en plus éloigné face à un Barça qui ne lâche pas de points. L’avenir de Carlo Ancelotti, usé par la pression et en pleines tractations complexes avec la fédération brésilienne, semble scellé. Dès lors, une question brûle toutes les lèvres à Valdebebas : qui sera sur le banc pour la Coupe du monde des clubs ?

Le timing est serré. Si l’union entre la CBF et Ancelotti se concrétise finalement en juin comme initialement prévu, le Real Madrid devra agir vite. Deux options s’offrent alors à Florentino Pérez : précipiter l’arrivée de son successeur désigné, Xabi Alonso, ou faire appel à une figure interne capable de gérer l’urgence sans perturber l’avenir. Et c’est ici que Santiago Solari, plus que Raul Gonzalez, apparaît comme le choix le plus judicieux.


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Actuellement en charge du rôle stratégique de directeur du football et conseiller sur les opérations de transfert, proche de la direction et intime du vestiaire, Solari connaît la Maison Blanche sur le bout des doigts. Ancien joueur, ancien coach du Castilla, ex-entraîneur de l’équipe première (2018-2019), l’Argentin a déjà vécu ce type de mission éclair. Son profil rassure. Il incarne la continuité dans la tempête, ce liant indispensable entre l’héritage d’Ancelotti et l’ère à venir.

Lui confier les clés pour ce tournoi serait un geste fort : celui de la sagesse et de la stabilité, dans un moment de transition où chaque faux pas pourrait coûter cher. Santiago Solari, l’homme de l’ombre, pourrait bien redevenir, le temps d’un mois, l’homme de la situation.

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Solari, un connaisseur du groupe et de la mission

Santiago Solari connaît le Real Madrid comme sa poche. Entre le Bernabéu et Valdebebas, il évolue aujourd’hui dans les coulisses du club, au plus près de l’équipe. Observateur attentif tout au long de la saison, il connaît les dynamiques internes, les forces et les failles de ce vestiaire. Et surtout, il sait ce que représente un intérim dans une période trouble.

En 2018-2019, il avait déjà endossé ce rôle en succédant à Julen Lopetegui dans une situation de crise. En quelques semaines, il avait marqué les esprits : promotion de Vinícius Jr encore inconnu, mise à l’écart de cadres historiques comme Bale, Isco ou Marcelo… Solari n’a pas eu peur de faire des choix forts, dictés par sa vision.

Aujourd’hui, il pourrait reproduire ce même travail : relancer les jeunes, redonner un souffle, ajuster sans tout bouleverser. Dans une compétition aussi incertaine que le Mondial des clubs, l’Argentin incarne l’option la plus stable, la plus cohérente, et surtout, la plus réaliste.

Une compétition incertaine, dans un contexte épuisant

La nouvelle Coupe du monde des clubs intrigue autant qu’elle suscite des fantasmes. Constitue-t-elle un véritable objectif ou bien une parenthèse commerciale ? Le prestige est discutable, mais la récompense (près de 100 millions d’euros en cas de victoire) est bien réelle. Pourtant, le véritable problème, c’est le timing.

En juin, les organismes seront à bout. La plupart des joueurs frôleront les 4.200 minutes jouées sur la saison. D’autres sortiront tout juste de blessures. Le groupe sera physiquement à l’os, mentalement vidé, marqué par une saison éprouvante. Lancer Xabi Alonso dans ce contexte, avec une équipe fatiguée, une dynamique incertaine, sans préparation ni mercato, serait un saut dans le vide. Ce ne serait pas un début… mais un piège.

Santiago Solari, lui, connaît déjà les lieux, les hommes, les rouages. Il n’a rien à construire, juste à gérer. Une mission commando d’un mois, sans ambition de long terme, sans interférer dans les plans à venir. Il n’a pas besoin de temps. Il n’a pas besoin de repères. Il les a déjà.

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En cas d’échec, le Real Madrid regardera déjà devant

Et si le Real Madrid venait à échouer ? Après tout, même face à des adversaires comme Pachuca, Al-Hilal, Salzbourg ou ensuite face aux cadors européens, aucun scénario n’est à exclure. Mais l’échec, s’il devait survenir sous les ordres de Solari, n’aurait aucune incidence sur le projet sportif du club. Le regard serait déjà tourné vers l’avenir. Vers Xabi Alonso. Vers la saison suivante.

À l’inverse, si le Basque trébuchait d’entrée, il emporterait avec lui le doute. La presse espagnole s’enflammerait, les jugements tomberaient, les critiques s’inviteraient avant même que son histoire ne commence.

Solari apparaît donc comme le choix le plus cohérent pour cette courte mission. Un intérim sans pression, sans enjeu à long terme, qui permettrait de ménager l’avenir. Il connaît la maison, les joueurs, et accepte d’emblée la dimension temporaire de sa présence. Un relais sûr, discret, au service de la transition.

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