Piquionne : "Avant de signer, je vois un truc de dingue au Chaudron" | OneFootball

Frédéric Piquionne s'est longuement confié au micro de The Brain. Il revient notamment sur ses années passées à l'AS Saint-Étienne, ses plus belles de footballeur. Geoffroy-Guichard est également la meilleure ambiance qu'il a connue dans sa carrière.

Frédéric Piquionne : "Ce qui fait que je signe à Saint-Étienne ? Déjà en allant voir un match. En allant voir un match dans le Chaudron, c'était extraordinaire. On m'a beaucoup parlé du Chaudron, notamment Mickaël Citony que j'avais côtoyé à Rennes et qui m'avait dit de venir. Je vois le match de la montée, Bridonneau marque un but de fou, je vois les supporters, je vois un truc de dingue dans le Chaudron. Je vois Élie Baup pendant l'été qui me dit que je serai l'attaquant numéro 1. Il m'a mis en confiance. Il me dit que Feindouno et Camara vont arriver, qu'on va avoir une vraie équipe. On avait Ilunga, Diawara, Hognon, Janot, Sablé, Hellebuyck, Camara, Sablé, Mendy, Le Tallec, Zokora... On avait une équipe de dingue, ils ont fait des investissements de ouf.Oui c'est la plus grosse ambiance que j'ai connue en tant que joueur. Lens aussi mais Sainté je pense que c'est au-dessus. En Angleterre c'est différent. Je pense qu'en Angleterre, ils sont plus fan. En France, tu es rapidement sifflé, il n'y a pas de banderole en Angleterre. Tu peux perdre des matchs, y avoir des mécontentements, mais c'est moins visible. La société est comme ça, en France, dès que tu n'es pas content, tu manifestes dans la rue.

Saint-Étienne, ce sont les meilleures années de ma carrière. On avait une équipe de dingue. On avait une relation humaine exceptionnelle avec le coach, on avait un groupe fait pour ça. La deuxième saison moins, mais la première saison on mettait des tarifs à beaucoup d'équipes, notamment à domicile. Le grand Lyon qui est venu à domicile a eu grave du mal (sic). Quand ils sont venus à Geoffroy-Guichard, ils ont été surpris, ils ont gagné, mais on a mené deux fois."