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·8 November 2024
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Cinq jours après avoir clôturé la 10e journée de Ligue 1 en s'imposant 2-1 sur la pelouse du FC Nantes, l'Olympique de Marseille a ouvert la 11e journée avec la réception de l'AJ Auxerre à domicile. Devant leurs supporters, les Phocéens pouvaient mettre une pression aux concurrents pour les places européennes en cas de succès. Cependant, ils ont totalement raté leur match puisqu'ils se sont lourdement inclinés à domicile face au promu sur le score de trois buts à un. Après la rencontre, Roberto de Zerbi s'est exprimé sur la performance des siens.
En conférence de presse, l'Italien, très marqué par ce nouveau revers, a confié être "prêt à partir" : "Je dois prendre ma responsabilité pour cette défaite à domicile. On a des difficultés à la maison, c'est clair. Je ne sais pas si c'est un manque de courage ou de personnalité. Je suis venu ici pour jouer au Vélodrome car j'avais envie de vivre l'expérience. Si le problème c'est moi, je suis prêt à partir. Je pars sans l'argent, le reste je m'en fous. Je n'ai pas envie de faire des excuses et de raconter des bêtises. Je ne vais pas m'échapper, on doit regarder la réalité en face. C'est ce que je dois faire" a-t-il conclu dans des propos rapportés par RMC Sport.
Il a ensuite poursuivi : "Jouer au Vélodrome est un privilège. Je dois transférer aux joueurs ma passion du foot. Contre le PSG, on a joué à dix, c'est vrai. Mais ce que j'ai vu à onze contre onze ne m'a pas plu. Il y a des performances qui ne sont pas bonnes à domicile. À l'extérieur, on a fait de bonnes performances, à Toulouse, à Montpellier, à Nantes. On ne peut pas parler de cette deuxième place. Je dois pouvoir donner, transmettre quelque chose. Je vis pour les choses qui transcendent le football. Je le répète, si c'est moi le problème, je dois partir. L'argent, ce n'est rien pour moi. C'est la gratification du travail qui est importante. Je n'ai pas de mauvaises choses à dire sur mes joueurs. Si je pars, je laisse mon cœur, mon âme. Quand je dis que c'est moi qui prends la responsabilité, je me sens vraiment responsable. Ce que je viens de dire à propos de Pablo Longoria et Medhi Benatia, c'est ce que j'ai dit aux joueurs. Je parle toujours avec mes joueurs dans le vestiaires, les dirigeants étaient présents. Je vous dis exactement les mêmes choses. Ce que j'ai à dire, je l'ai dit. J'ai un visage". Une sortie très forte.
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