OL : Textor veut créer une nouvelle société sans Lyon | OneFootball

Mis sur la touche au sein d’Eagle Football Holding, John Textor ne semble plus concerné par l’avenir de l’Olympique Lyonnais. L’homme d’affaires américain planche désormais sur un nouveau projet sans l’OL, centré autour de Botafogo et Molenbeek.

La page est en train de se tourner pour de bon entre John Textor et l’Olympique Lyonnais. Désavoué par les autres actionnaires d’Eagle Football Holding, le fonds qui possède encore Botafogo, le RWDM et jusqu’ici l’OL, l’Américain tente de sauver ce qu’il peut. Privé de pouvoir décisionnaire depuis l’arrivée de Christopher Mallon à la tête de la structure, Textor prépare sa sortie... sans abandonner totalement la multipropriété. Selon Globo Esporte, le désormais ex-président de l’OL envisage de créer une nouvelle société domiciliée aux îles Caïmans. Elle ne comprendrait plus le club lyonnais, mais regrouperait Botafogo, dont il conserve le soutien, et Molenbeek. Un choix qui traduit une rupture nette avec le projet initial. Sur les réseaux sociaux, il a salué vendredi l’arrivée de Danilo à Botafogo, un joueur un temps visé par Lyon, en glissant : "Quel plaisir de diriger un club sans interférence d’un agenda politique."

Textor isolé, mais soutenu à Botafogo

Au sein d’Eagle Football, la fracture est consommée. Michele Kang, Jean-Pierre Conte, Michael Gerlinger ou encore Mark Affolter souhaitent tous son départ. Une petite phrase de Kang, désormais présidente de l’OL, a d’ailleurs été largement commentée : "J’ai dû apprendre très vite l’état réel de la situation. J’ai compris où se trouvait la trésorerie", a-t-elle lancé, révélant son étonnement face aux finances du club rhodanien. Textor reste toutefois solidement soutenu au Brésil, où la direction de Botafogo a pris sa défense : "Si John est renvoyé, nous partirons avec lui. Sans lui, il n’y a aucune raison de rester. Nous sommes une équipe. Nous sommes une famille."

Ce soutien s’explique aussi par la liberté financière dont semble bénéficier le club carioca, loin des restrictions imposées en France. "Conquérir des trophées et recruter sans menottes, c’est un vrai plaisir", a-t-il encore glissé en story Instagram, taclant indirectement la DNCG française. L’instance avait pourtant fini par valider le maintien de l’OL en Ligue 1, mais avec un encadrement strict du budget. Le divorce est acté. Reste à en fixer les conditions. Et à ce stade, ce sont sans doute les tribunaux qui auront le dernier mot.

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