OL : Textor mis à l’écart, décision fracassante à Lyon ? | OneFootball

John Textor se retrouve particulièrement fragilisé après le verdict choc asséné à l'OL. L'homme d'affaires américain pourrait être doucement poussé vers la sortie pour laisser une chance au club gone.

L’Olympique Lyonnais traverse une tempête historique, précipitée par la décision fracassante de la DNCG de rétrograder le club en Ligue 2. Une onde de choc s’est propagée bien au-delà de Lyon, ébranlant les fondations du club et mettant son propriétaire, John Textor, dans une position de plus en plus précaire. Si l’appel engagé par le club est en cours, les contours du pouvoir à la tête de l’OL pourraient être redessinés plus tôt que prévu.

Comme l'explique l'Equipe, John Textor, patron d’Eagle Football et actionnaire principal de l’OL, est aujourd’hui fragilisé. Son crédit est fortement entamé, tant auprès du public que de ses propres partenaires et prêteurs, notamment le puissant fonds ARES. La nuit qui a suivi l’annonce de la DNCG a été blanche pour l’Américain, occupé à mobiliser ses soutiens, dont Michele Kang et Jean-Pierre Conte. Pour l’instant, ils tiennent bon, mais l’idée de perdre des centaines de millions investis pourrait bientôt rebattre les cartes.

ARES pourrait reprendre le pouvoir à Lyon

Conscient que sa voix n’est plus audible en France, Textor aurait déjà entamé une forme de mise en retrait. Il chercherait une figure de rechange pour incarner la suite du combat juridique et financier. Kang, présidente d’OL Féminin, est évoquée, tout comme Michael Gerlinger, directeur du football du groupe. Rien n’est encore tranché, mais une mise à l’écart informelle de Textor semble amorcée.

Le fond du problème tient en partie à la transaction autour des parts de Crystal Palace. Les 210 M€ issus de cette vente ne seront pas immédiatement disponibles pour l’OL, car gagés au profit d’ARES, le créancier principal de Textor. Seulement 40 M€ iront directement au club à court terme. La DNCG, quant à elle, attend une preuve de liquidités nouvelles, à hauteur d’au moins 70 M€, pour revenir sur sa décision.

La position d’ARES devient donc centrale. En fournissant l’argent exigé, le fonds pourrait imposer ses choix stratégiques, voire écarter Textor de la gouvernance active. Le retour de Laurent Prud’homme, ex-directeur général et interlocuteur privilégié d’ARES, est d’ailleurs évoqué. Le coup de massue de la DNCG n’a donc pas seulement secoué un club historique : il pourrait aussi précipiter la fin de l’ère Textor à l’OL.

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