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·23 May 2024

OL - PSG : des Lyonnais sans pression en quête d'un titre

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Assuré de jouer la Ligue Europa la saison prochaine, l'OL s'est délesté d'un poids avant de défier le PSG en finale de la Coupe de France. C'est sans pression qu'il cherchera à conquérir un premier titre depuis 12 ans.

Le penalty inscrit par Alexandre Lacazette dimanche à la 96e minute d'OL - Strasbourg (2-1) sera-t-il déterminant dans la quête de la Coupe de France ? C'est peut-être un peu tiré par les cheveux, mais ce but qui a envoyé l'équipe de Pierre Sage à la 6e place de la Ligue 1, et donc en Ligue Europa, lui donne un avantage avant la finale de samedi contre le PSG. Il sait qu'il disputera la C3 quoi qu'il arrive à Lille ce week-end, une pression en moins sur les épaules des Rhodaniens.

Au terme d'un exercice 2023-2024 parti dans tous les sens, où l'Olympique lyonnais aura bataillé pour son maintien puis pour l'Europe, Saïd Benrahma et ses partenaires peuvent aborder ce grand rendez-vous plus sereinement. "On sera sans pression. C'est une finale, donc peu importe qui est en face de toi, tu la joues pour gagner. On ne va pas y aller et se dire qu'avec ce qu'on a traversé, ce n'est que du bonus, a affirmé l'international algérien. Il faut prendre tout ce qu'il y a à prendre."


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Une affiche de rêve

Un poids en moins, mais qui ne rime pas avec manque d'ambitions. "Si, on a à perdre. On a à perdre, parce qu'on n'a pas envie de rentrer sans la coupe. Parce que l'appétit vient en mangeant. C'est véritablement un apogée. On ne peut pas rêver mieux. Là, la Coupe, c'est la dernière rencontre de l'année, plus personne ne joue. On joue même après la FA Cup. Donc c'est quelque chose… C'est l'événement, et on a la chance d'y participer en ayant gagné ce week-end, qui nous garantit une place européenne. Donc, on n'a plus cette pression de dire, il faut gagner pour le trophée et pour l'Europe. Non, on y va juste avec l'intention de ramener le titre, a clamé David Friio, le directeur sportif. On devra vendre chèrement notre peau, parce que, évidemment, pour les gens, pour les spectateurs, c'est l'affiche rêvée quelque part, c'est l'équipe en forme contre celle qui détient le record du nombre de Coupes de France."

Forte d'une fin de saison en boulet de canon, la formation rhodanienne s'est au fil des semaines conditionnée pour arriver jusqu'à cette dernière marche. Reprenant confiance en elle aussi grâce à cette aventure, elle en a profité pour mûrir son désir de succès. "Je pense que c'est à partir de Strasbourg (0-0, 4-3 tab). On savait qu'il y avait quelque chose à faire pour aller en finale. Lors de ce quart, on a fait un grand match, on l'emporte aux tirs au but, mais j'estime qu'on réalise une belle prestation. Je trouve que le parcours est beau, parce qu'on élimine quand même Lille (2-1), puis on est finalistes. Maintenant, il faut s'imposer, il faut y aller, car sur 90 minutes, tout est possible", a martelé Benrahma.

La récente expérience de l'OL contre Paris n'a pas franchement été une réussite (4-1), c'est un euphémisme, mais à l'approche du choc au stade Pierre-Mauroy, Corentin Tolisso et ses coéquipiers semblent sûrs de leur force. Ils ne seront pas favoris, mais ils ont évidemment un coup à tenter. "Invincibles, je ne vais pas dire invincibles. Mais en tout cas, on sait ce qu'on a fait pour en arriver là, à quel point on a travaillé, ce qui a été mis en place. On n'est pas parfait parce qu'on a pu le voir dans nos victoires, dans nos enchaînements, etc. Il y a eu la défaite contre le PSG. On a perdu aussi contre Lens à domicile (0-3). Donc, on sait qu'on n'est pas invincibles, loin de là. Mais on a confiance en nous, a confié le milieu de terrain. On sait qu'on est forts. On a aussi beaucoup de caractère. Ça, je pense que c'est peut-être notre qualité numéro 1. On est conscients qu'on a des forces et des faiblesses."

"On veut implanter la culture de la gagne", Friio

Une victoire samedi viendrait aussi ajouter une pierre de plus dans l'édification du club façon John Textor. Pour sa première saison complète à la tête des septuples champions de France, le propriétaire américain a tout connu, pris les dispositions nécessaires au sein de l'organigramme, des choix pour l'heure payants. "Un titre, ça aide, bien entendu. Et ça fait longtemps qu'on n'en a pas eu ici, à l'Olympique lyonnais. Nous avons la chance d'avoir dans ce groupe des joueurs qui ont glané des trophées majeurs. Il y a des champions du monde, d'autres qui ont remporté leur championnat respectif. Ils savent ce que ça représente. Et la culture qu'on essaie d'implanter maintenant au sein de l'institution, c'est de gagner, a rappelé Friio. Et j'espère sincèrement qu'on ramènera cette coupe car ça enverra un signal vers ce qu'on veut faire. Puis, lorsqu'on y parvient, il faut s'interroger sur comment on peut faire pour rééditer cela. Ça, c'est mon obsession."

Avant de penser à la suite, il y a cette finale vers laquelle s'avance l'OL. Une partie qui pourrait être le point d'orgue exceptionnel d'un exercice pas comme les autres. Débarrassés de la pression de l'Europe, les hommes de Pierre Sage ont tout à gagner le 25 mai, un détail qui peut faire pencher la balance de leur côté, comme le penalty de Lacazette dimanche dernier.

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