MadeInFOOT
·11 July 2025
OL - John Textor s'exprime enfin après sa mise à l'écart de l'OL et détruit la DNCG !

In partnership with
Yahoo sportsMadeInFOOT
·11 July 2025
Pour la première fois depuis sa mise à l'écart de l'OL, John Textor s'est exprimé après son nouvel échec en première instance devant la DNCG, qui aura eu raison de son poste. l'Américain affirme s'être présenté en "réformateur" du modèle français, ce qui n'a pas plu au gendarme financier, qui souhaitait l'éjecter.
Voilà une sortie qui était extrêmement attendue ! Depuis sa mise à l'écart de l'OL, l'ancien patron du club lyonnais John Textor fait l'objet de très nombreuses critiques suite à ses multiples échecs devant la DNCG, dont le dernier en date a eu raison de lui, et aurait bien pu avoir raison de l'OL, avant que la décision de la commission d'appel n'écarte l'institution rhodanienne d'un grand danger. Remplacé par Michele Kang, qui a elle passé avec succès son grand oral devant le gendarme financier, le boss d'Eagle Football est revenu sur ses nombreuses incompréhensions avec l'organe de contrôle dirigé par Jean-Marc Mickeler, lors d'un entretien accordé à la radio britannique Talksport.
Pour l'actionnaire principal d'Eagle, le contrôle de durabilité de la DNCG est beaucoup plus "subjectif" que celui de l'UEFA. "Je pense que les gens doivent comprendre le DNCG. Vous n’avez jamais vu une situation dans laquelle un club se rend à une audience et dispose d’importantes liquidités, d’importants flux de trésorerie entrants. En fait, on prévoit même qu’il y aura quelques centaines de millions supplémentaires provenant de la vente de (Crystal) Palace. Comment un club comme celui-là peut-il être relégué pour des raisons de durabilité ? La même semaine, nous avons passé l’évaluation de durabilité de l’UEFA, qui est très complète et extrêmement professionnelle. La réponse est que le processus de la DNCG est très subjectif. Ce n’est pas tout noir ou tout blanc. Ils prendront littéralement vos revenus de joueurs et de transferts et diront : 'eh bien, cela doit être nul"', a lancé John Textor, avant de poursuivre.
"Nous générons 100 millions de dollars (un peu plus de 85 M€, ndlr) par an de ventes de joueurs. Or, selon leur modèle de durabilité, ils doivent se projeter dans l’avenir comme s’il n’y avait aucune vente de joueurs. Mais un contrat de 70 millions de dollars (environ 60 M€, ndlr) provenant de la vente à terme d’un actif incorporel ne leur a pas vraiment plu. Ils ont dit : "70 millions de dollars, à jeter." Puis "100 millions de dollars de ventes de joueurs, à jeter." Mais il y a eu une suggestion. 10 millions de dollars (8,5 M€) par mois provenant de nos flux de trésorerie multi-clubs qui proviennent de Botafogo et d’autres endroits. 130 millions de dollars (111 M€, ndlr) à l’OL au cours des 12 derniers mois, à jeter.
Selon lui, sa volonté de vouloir réformer le modèle français, ainsi que la DNCG, dont il n'appréciait pas le fonctionnement, ont provoqué la méfiance du gendarme financier. John Textor affirme même que ce n'est pas l'OL qui était visé, mais lui-même, puisqu'il se sentait chassé de son poste à la tête du club. "Je pense que je suis en grande partie le problème. J’essaie d’être un agent de changement. Je pense que la gouvernance en France ne fonctionne pas [...] La Ligue est constamment accusée de corruption. Il y a eu une plainte contre le président. La Fédération française de football tente de prendre le contrôle, ce qui est une grave erreur. Et je me présente devant plusieurs commissions et je dis que je remets littéralement en question l’existence de la DNCG et son bien-fondé", a-t-il d'abord déclaré.
Avant de poursuivre : "Donc, si je parle d’un nouveau modèle, d’un modèle réformiste où il n’y aurait pas de DNCG mais des règles claires et nettes comme en Premier League, je ne suis probablement pas la personne la mieux placée pour aller demander le soutien de cette même DNCG. Donc oui, le problème, c’est moi. J’étais un perturbateur, un réformateur. Oui, le chapeau de cowboy était drôle, mais pas pour eux", a constaté l'homme d'affaires, dont les ambitions pour le football français n'ont semble-t-il pas été au goût des instances...