OL : effectif pléthorique, joueurs remplaçants ou hors groupe, un vrai travail pour le staff  | OneFootball

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Olympique-et-Lyonnais

·5 May 2024

OL : effectif pléthorique, joueurs remplaçants ou hors groupe, un vrai travail pour le staff 

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Avec 27 joueurs potentiels pour former son groupe, l’OL dispose de beaucoup, voire de trop de cartouches. Au quotidien, le staff doit veiller à ce que tous restent concernés.

Lundi matin, sur les coups de 11 heures, on connaîtra le nom de cinq ou six éléments non convoqués par le staff pour le déplacement à Lille (21 heures le 6 mai). Sauf grosse surprise, nous devrions retrouver des garçons comme Saël Kumbedi, Mahamadou Diawara, Paul Akouokou ou encore Sinaly Diomandé. Le résultat d’un copieux recrutement hivernal (sept recrues), nécessaire, mais qui a aussi poussé certains footballeurs hors du groupe.

Ayant sous le coude 27 joueurs, dont trois portiers, Pierre Sage et l’encadrement technique de l’OL n’ont pas d’autre solution que d’en laisser quelques-uns à la maison, puisqu’ils ne peuvent cocher que 21 noms sur la feuille de match. Et comme l’infirmerie est vide, ça se bouscule au portillon. Néanmoins, ce sont souvent les mêmes qui se retrouvent sur le carreau, pour des questions de concurrence, de performance lorsqu’ils ont eu leur chance, mais aussi de profil.


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Des joueurs importants pour le travail la semaine

Jour après jour, le travail des préparateurs lyonnais, des adjoints à l’entraîneur, est donc de s’assurer que ces sportifs conservent l’exigence nécessaire, même si sans les apparitions le week-end, tout cela est bien plus compliqué. “Bien sûr, pour eux c’est difficile, et je tiens à leur tirer moins chapeau. S’ils sont là, ce n’est pas un hasard. Ils ont leur importance dans la semaine, ils aident les autres pour préparer les rencontres. C’est un critère pour composer le groupe, par rapport aux affinités, aux équilibres et autres aspects qui font qu’un effectif soit vivant, a expliqué Pierre Sage. Ils n’ont pas la récompense au bout en temps de jeu, mais ils sont heureux et ils font partie de l’aventure. Il est important qu’ils soient très compétitifs pour avoir un haut niveau d’intensité global à l’entraînement.

Le coach rhodanien s’est donc attaché à leur délivrer un message encourageant, leur rappelant qu’ils “font partie de l’équipe et qu’ils sont aussi importants que les autres dans notre quête de 7e place. C’est le jeu, on a 24 joueurs de champs et trois gardiens de buts, a-t-il rappelé. Un des bons problèmes que l’on a, ce qui valorise le travail du staff médical, c’est que tous nos joueurs sont valides, cela nous laisse des options. Il faut qu’ils s’accrochent, car les temps peuvent être longs.

Les remplaçants cartonnent, le staff apprécie

Puis, il y a les hommes à la chasuble, ceux chargés de relayer les titulaires dans les dernières minutes. Un rôle un peu plus enviable, même si dans le sport, tout le monde veut commencer chaque affiche. La chance de l’OL, c’est de pouvoir s’appuyer sur des éléments impactants lorsqu’on fait appel à eux, à l’image de Malick Fofana contre Monaco (3-2) et Nantes (1-3) ou de Rayan Cherki face à Toulouse (2-3) ou Brest (4-2). L’une des stratégies de Pierre Sage est de conserver plusieurs offensifs à sa disposition, car on peut ajouter également Gift Orban et Mama Baldé, qui ont souvent leur carte à jouer. Grâce à cela, il parvient régulièrement à faire la différence dans le dernier quart d’heure des rencontres.

L’Olympique lyonnais, et ce n’est pas un hasard, possède l’un des bancs les plus décisifs d’Europe depuis plusieurs mois. Cela aiderait à maintenir la bonne ambiance au sein du vestiaire. “Le fait que leur travail soit valorisé, c’est un signal très positif. Je m’attache aussi à récompenser certaines entrées par des titularisations les semaines suivantes en essayant le plus juste possible, tout en gardant des cartouches. Au quotidien, on entretient l’aspect compétitif, a confié le Jurassien. Le banc tourne très peu. Ce n’est pas un statut définitif, mais c’est vrai que c’est assez régulier. C’est lié à l’équilibre des postes car avec les huit remplaçants, il faut pouvoir pallier chaque éventualité.

Pour le staff, savoir que l’on peut compter sur un coaching gagnant ne peut qu'avoir des vertus, même si Pierre Sage se défend de tout don de voyance. “Ça peut être interprété sous cette forme, et c’est très positif pour moi, mais ce n’est pas toujours le cas. Pour l’instant ça nous réussit puisque ç'a été important dans plusieurs confrontations. Parfois, les changements effectués ont eu un impact significatif, ce qui démontre leur valeur et leur importance, a apprécié le technicien de 45 ans. Il faut aussi souligner que les entrants ont toujours de l’espoir et de la volonté lorsqu’ils pénètrent sur le terrain, ce qui est le bon état d’esprit à avoir.

Un partage du temps de jeu inégal

De l’autre côté, certains garçons restent cloués sur le banc, à l’image d’un Dejan Lovren, qui sont d’autres cas à gérer. “Il a beaucoup d'expérience, je pense que sa carrière parle d'elle-même. C'est vrai que lorsqu'on est dans une situation où on ne joue pas, malgré nos qualités et notre notoriété, ce n'est pas toujours facile à accepter, a imaginé Nemanja Matić, pion essentiel du 11. Je trouve que ce qu'il fait au quotidien, ses entraînements, son engagement pour l'équipe, c'est merveilleux. Il fait de son mieux, et je suis sûr que le staff apprécie cela. Dejan est un très grand professionnel, ce n'est pas une coïncidence s'il a porté aussi longtemps le maillot de Liverpool. Je suis certain que si on a besoin de lui, il répondra présent."

Avec quatre sorties encore programmées cette saison, tous ces joueurs ont très peu de chances de voir le sort s’inverser. D’autant plus que l’entraîneur n’est pas du genre à partager les temps de jeu en fonction des rencontres précédentes. “Je ne m’attache pas à avoir un aspect équitable sur cette chose-là. C’est la compétition, il faut répondre aux exigences des matchs en fonction des prestations des uns et des autres, a-t-il affirmé. Ce qui m’importe, c’est que la dynamique soit au plus haut, dans la limite de mes choix et de mes convictions.” Pour l’instant, cette gestion de l’effectif porte ses fruits, même s’il faut pour cela en laisser de côté le week-end.

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