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·28 March 2024

OL - Benfica (4-1) : "Un devoir accompli" à défaut de plus

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Mercredi soir, l’OL a décroché son billet pour les demies de Ligue des champions. Toutefois, la manière n’a pas forcément été au rendez-vous contre Benfica dans cette double confrontation.

La communion a été totale mercredi soir entre les joueuses de l’OL et les quelque 21 000 supporters ayant pris place dans le Parc OL. Il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas régné une telle atmosphère dans l’enceinte de Décines pour un match des Fenottes. Présente pour ce quart retour de Ligue des champions, Michele Kang a forcément dû apprécier de voir qu’il existait un engouement et cela a dû la convaincre un peu plus dans sa volonté de voir les féminines de l’OL avoir leur propre stade de 15 000 places. En tout cas, Sonia Bompastor a, elle, salué ce soutien populaire, elle qui milite depuis longtemps pour voir le public répondre présent à Décines. "Il y avait une belle atmosphère, une très belle ambiance. Cela fait vraiment plaisir. Cela fait une vraie différence de sentir ce soutien."

La communion a eu beau être totale à la fin des 90 minutes et de la victoire 4-1 de l’OL sur Benfica, il n’y avait pourtant pas l’atmosphère d’une qualification en demi-finale dans les rangs lyonnais. Non pas que les joueuses banalisent cette 13e participation au dernier carré européen, mais tout simplement parce que la qualification n’a pas été aussi aisée qu’espérée au moment du tirage au sort.


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Toujours un déficit d'efficacité

Il y a deux ans, l’OL n’avait fait qu’une bouchée de Benfica en phase de groupe (5-0, 0-5) mais la prestation des Portugaises dans ce quart de finale est la preuve concrète que le développement du foot féminin se poursuit à travers l’Europe et que l’écart n’est pas aussi imposant qu’avant. Les Lyonnaises ne cessent de le rappeler depuis des mois et pourtant, il y a comme une impression qu’il existe toujours ce syndrome d’être l’OL et que cela passera sans encombre. Il n’est pas forcément question de suffisance, mais les premières mi-temps à Lisbonne puis mercredi à Décines ont été quasiment des copier-coller comme si le visage montré à l’aller n’avait pas forcément servi de leçon.

Après la rencontre, c’était plutôt profil bas chez les joueuses plus que l’euphorie de se qualifier. À défaut d’y avoir vraiment mis la manière, le sentiment était avant tout celui du devoir accompli. "On va retenir la victoire. On aurait pu se mettre à l’abri plus tôt, que ce soit ce (mercredi) soir ou à l’aller, a avoué Kadidiatou Diani. Le plus important est que la qualification soit au bout du compte et c’est l’essentiel." À l’image de l’attaquante, qui a certes mis fin à cinq matchs de disette, l’OL a une nouvelle fois brillé par son manque d’efficacité devant le but. Le score final est certes large avec des Lisboètes qui ont laissé des espaces en deuxième après le doublé de Cascarino pour un espoir fou de revenir dans la partie, mais les Fenottes auraient pu se mettre à l’abri bien avant.

"Vu nos moyens, on se doit d'aller au bout des compétitions"

Ce mal récurrent, Sonia Bompastor l’a ciblé depuis des mois et n’hésite jamais à le pointer du doigt lors de ses différentes sorties médiatiques. Que ce soit en phase de poule ou dans ce quart de finale contre Benfica, cela n’a pas eu d’incidence majeure même si cela a poussé l’OL à devoir batailler plus qu’espérer. Mais, on l’a vu contre Fleury en demi-finale de Coupe de France, à trop laisser passer sa chance, on se fait avoir derrière. "Sur la première période, on a eu trois ou quatre grosses occasions où il faut qu'on soit capable de tuer le match, d'être efficaces. Si on en convertit la moitié, on peut mener très rapidement 2-0 dans le match. Le haut niveau se joue sur des détails et plus les tours passent, moins on aura d’occasions. On doit être capable de marquer sur une ou deux occasions."

Dans trois semaines, ce sera le PSG ou le BK Häcken qui se présentera devant les coéquipières de Wendie Renard. Un tout autre morceau et l’OL devra forcément régler la mire au risque de subir une nouvelle déconvenue après la Coupe de France. Mais Bompastor l’assure, "vu les moyens à notre disposition, on se doit d'aller au bout des compétitions même si des adversaires veulent de mettre en travers de notre route". Cette dernière qui mène à Bilbao le 25 mai ne sera pas une porte ouverte et il faudra mettre bien plus d'ingrédients.

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