Nantes : la confidence terrible de la mère de Sala sur Waldemar Kita | OneFootball

Le décès d'Emiliano Sala lors de son transfert de Nantes à Cardiff en 2019 reste une cicatrice bien difficile à refermer. Notamment pour la mère de l'Argentin, qui égratigne notamment le comportement de Waldemar Kita.

Plus de six ans après la mort tragique d’Emiliano Sala, sa mère, Mercedes Taffarel, reste habitée par une douleur intacte. De passage en France pour être auditionnée au Sénat dans le cadre d’un projet de loi sur la gestion du sport professionnel, elle a livré un témoignage bouleversant à L’Équipe. Et ses mots à l’égard de Waldemar Kita, président du FC Nantes, sont lourds de reproches.

« J’ai été invitée par les autorités françaises pour apporter un message qui puisse aider à introduire un changement dans la gestion du football, » explique-t-elle. « J’espère que cela sera utile pour éviter un "nouvel Emiliano". » Malgré les années, elle ne parvient pas à tourner la page. « En tant que mère, je ne comprends toujours pas ce qui s’est passé. » Se souvenant des derniers mots de son fils, prononcés juste avant qu’il ne monte dans l’avion fatidique : « Je te rappelle dans deux heures. »

« Il est parti sans même dire au revoir »

Ce voyage entre Nantes et Cardiff, organisé par l’intermédiaire écossais Willie McKay, n’aurait jamais dû avoir lieu selon elle. D’autant plus que ce dernier, impliqué dans le transfert, n’a jamais pris contact avec la famille. « Willie McKay, je ne le connais pas, il ne s’est jamais présenté à moi, » confie-t-elle avec amertume.

À l’inverse, elle salue l’attitude de l’agent Meïssa N’Diaye, qui représentait Sala au moment de sa mort. « Il s’est très bien comporté avec nous. Il m’a toujours accompagnée, il m’envoie encore des messages, notamment au moment de Noël. »

Mais c’est en évoquant Waldemar Kita que la douleur se transforme en colère. La scène se déroule peu après la découverte du corps d’Emiliano. « Il est venu me voir à l’hôtel, alors que je devais rentrer en Argentine pour le rapatriement du corps. Il m’a donné un chèque pour le solde de tout compte d’Emiliano et il m’a dit que le contrat entre le FC Nantes et mon fils était terminé. Puis il est parti sans même dire au revoir. »

Un geste vécu comme glaçant au cœur d’un drame humain. En contraste, elle affirme au sujet du club gallois. « Concernant Cardiff, je n’ai rien à dire, ils m’ont bien accueillie. »

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