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·2 July 2025

Müller révèle sa pire nuit avec le Bayern

Article image:Müller révèle sa pire nuit avec le Bayern

À l’heure où Thomas Müller s’approche de la fin de sa longue aventure avec le Bayern Munich, il revient, selon FCBInside, sur les souvenirs les plus marquants qui ont jalonné sa carrière, notamment celui du fameux “Finale dahoam” en Ligue des champions 2012. Pour beaucoup de suiveurs, cette soirée face à Chelsea au sein de l’Allianz Arena résonne encore comme l’un des épisodes les plus douloureux de l’histoire récente du club. Pour Müller, ce fut à la fois un sommet émotionnel et la pire désillusion vécue sous le maillot bavarois.

Dans un entretien donné à CBS, Müller décrit la sensation unique de son but à la 83e minute contre les Blues — “C’était simplement une explosion, dans le stade, dans la ville”, confie-t-il. “Si on regarde dans les yeux de mes coéquipiers, ou dans les miens, il y avait une sorte de réaction chimique complètement folle.” Ce but aurait pu suffire à couronner une saison idéale, mais la suite est désormais célèbre : Chelsea égalise par Didier Drogba, et le Bayern s’incline finalement lors d’une cruelle séance de tirs au but.


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Cette transition foudroyante de l’extase au désespoir a laissé des traces chez Müller, qui parle “d’un crash monumental” et d’une atmosphère “plus basse que terre” dans les heures qui ont suivi. Il lui faudra deux jours pour retrouver un peu de sérénité, et il rend hommage à sa femme Lisa pour l’aide précieuse reçue dans ce moment difficile : “Quand je suis rentré à la maison, elle m’a secoué : ‘Allez, il faut continuer. Maintenant, tu vas t’occuper des chevaux’. C’est exactement ce dont j’avais besoin, pour passer à autre chose.” Müller ajoute : “La vie continue. Quand il t’arrive une chose pareille et que tu ne peux rien y changer, ça ne sert à rien de s’y attarder davantage”.

Après cet échec, Müller adresse un message à ses partenaires, visant à relancer la dynamique d’équipe pour la saison suivante. Sa démarche trouve un écho immédiat : un an plus tard, le Bayern soulève la Ligue des champions à Wembley, vainqueur du Borussia Dortmund. Un symbole du rebond collectif et aussi individuel du numéro 25, qui ajoute à son palmarès la Coupe du monde 2014 et une deuxième Ligue des champions en 2020.

Tout au long de son parcours, Müller a empilé les trophées — treize titres de Bundesliga, six Coupes d’Allemagne, et deux Ligues des champions — mais il n’hésite pas à placer ce moment de 2012 au sommet, qu’il s’agisse de bonheur extrême, de défaite brutale ou de la capacité à toujours repartir de l’avant.

Photo by Michael Reaves/Getty Images

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