Mousa Tamari, un semblant de lueur dans la débâcle montpelliéraine | OneFootball

Face au Puy-en-Velay, lors d’un humiliant 32e de finale de Coupe de France, le collectif du Montpellier Hérault SC a sombré. Dans cette prestation indigente et indigeste, une seule note légèrement positive, si cela peut être défini comme telle, a émergé : Mousa Tamari. L’ailier jordanien, malgré le naufrage général, a livré une prestation acceptable, révélant une montée en puissance remarquée depuis plusieurs semaines. Dans un autre contexte, il aurait été défini comme le meilleur joueur de la partie. Il se contentera du titre du moins mauvais.

Durant une première période où Montpellier a quand même essayé d’exister avant le premier but des Ponots, Tamari s’est illustré par son envie et son intensité. Sur son côté, il a tenté de provoquer, de déborder et de créer des situations dangereuses, ce que ses coéquipiers n’ont guère fait. A commencer par Arnaud Nordin toujours aussi absent. Deux occasions franches sont venues des efforts du jordanien, mais à chaque fois, le portier adverse, Matis Carvalho, a pris le dessus notamment grâce à une main ferme. Cependant, on peut regretter certaines décisions : sur une de ces opportunités notamment, il aurait pu servir Arnaud Nordin en retrait, mieux placé dans la surface pour envoyer le ballon au fond des filets.

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Un autre moment marquant aurait pu changer le cours du match : une passe millimétrée de Tamari pour Jordan Ferri, qui n’a trouvé que la barre transversale. Il aurait pu également obtenir un pénalty après une main provoquée dans la surface. Ces quelques détails visent à montrer qu’il a finalement été le seul à réellement tenter d’aller de l’avant. Si l’heure n’est pas aux éloges individuelles dans un tel contexte, il est crucial de souligner que Mousa Tamari s’impose à nouveau comme un joueur clé de l’effectif. Même si en seconde période, à l’image de ses partenaires, il s’est éteint.

Jean-Louis Gasset, en quête de solutions, peut encore compter sur lui. Reste à espérer que l’attaquant Pailladin ne cèdera pas aux sirènes d’un transfert cet hiver, car son départ serait un énième coup dur pour une équipe en grande difficulté.