Michel Mézy : « Aujourd’hui, les parents qui ont un petit doué veulent faire de l’argent… » | OneFootball

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·7 September 2024

Michel Mézy : « Aujourd’hui, les parents qui ont un petit doué veulent faire de l’argent… »

Article image:Michel Mézy : « Aujourd’hui, les parents qui ont un petit doué veulent faire de l’argent… »

Lors d’un entretien pour Métropolitain, Michel Mézy revenait récemment sur le plus beau chapitre de l’histoire du Montpellier Hérault et son titre de Champion de France en 2012:

« Il ne faut pas non plus oublier que c’est un groupe estampillé Montpellier Hérault. Quand à la trêve on a des départs pour la Coupe d’Afrique des Nations, René, à juste titre, voulait que l’on prenne quelqu’un et nous avons préféré faire confiance aux jeunes. Cela a permis à des jeunes comme Benjamin Stambouli ou Rémy Cabella de s’épanouir complètement. Mais c’est vrai que, comme dans toute réussite, il y avait une osmose. Il ne faut pas oublier que la saison d’avant, avec pratiquement le même effectif, si on fait deux matches de plus on descend. Dans le football il y a tellement de paramètres que quand on dit que l’on connaît le football, il faut faire attention. Il y a des connaissances qu’il faut avoir mais celui qui croit détenir la science infuse du football, celui-là, tu peux le mettre de côté.«


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Est-il possible de répéter un tel exploit dans les conditions imposées par le football actuel ?

« C’est mission impossible à moins d’avoir une génération extraordinaire. Montpellier en a connu trois. Il y a eu celle des L. Blanc, Baills, Ferhaoui, Passi… celle de Bonnissel, Carotti, Lefèvre, Delaye, S. Blanc… et celles des Cabella, Belhanda, Yanga-Mbiwa, Stambouli… et même Téji qui ne jouait pas la Gambardella. Il faudrait qu’une nouvelle génération émerge. Ce qui est devenu de plus en plus difficile. Je ne suis pas pour mais maintenant il y a des sélections minimes et cadets. Et comme dans ce football actuel je pense que les parents qui ont un petit doué veulent faire de l’argent, il y a toute une intégration à faire qui n’est plus la même. Sans parler des agents qui tournent autour. En un mot, ce n’est pas le football que j’aime.«

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