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·23 August 2025
Matthieu Udol : «J’ai eu un parcours atypique avec les blessures»

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·23 August 2025
Défenseur polyvalent, Matthieu Udol a quitté le FC Metz, où il a été formé depuis l’âge de 10 ans. Capitaine emblématique des Grenats et loin d’avoir été épargné par les blessures, il est toujours revenu sur le devant de la scène. À Lens, Udol compte bien continuer de se challenger.
Lensois.com : Matthieu Udol, avez-vous craint que votre réputation soit entachée à cause de vos différentes blessures ? J’ai eu un parcours atypique avec les blessures. Ça n’a pas été simple parce que ça a démarré très tôt dans ma carrière, à répétition. Maintenant, je suis passé au-dessus de tout ça et j’ai pu enchaîner les saisons, retrouver mon niveau et continuer à progresser. Ce passif-là, je savais que ça allait être un poids pour moi pour potentiellement partir. Forcément, ça revient à chaque fois sur la table le fait d’avoir eu des blessures. Ça n’a jamais été simple de se projeter par rapport à ça. Le club m’a fait confiance et a pu voir les performances que j’ai faites sur les dernières saisons. Je sais qu’en France, beaucoup de clubs passaient outre ça. Peut-être que c’est plus difficile vu de l’étranger. Mais le fait de me connaître en France, c’était plus simple.
Vous avez ressenti le besoin de vous challenger différemment après toutes ces années à Metz ? J’avais fait le tour à Metz. J’ai tout connu et j’avais besoin d’un nouveau challenge parce que je n’arrive pas en terrain conquis. J’ai une place à me faire. J’ai un statut qui est différent ici. Le club a d’autres ambitions qu’il faut remplir. J’avais besoin de ça dans ma carrière aujourd’hui. Je ne suis pas tout jeune non plus. Il faut profiter de ces choses-là, des challenges importants, des objectifs qui sont quand même ambitieux et beaux à jouer ici.
Vous avez récupéré le numéro 14, laissé vacant par un certain Facundo Medina qui évoluait à votre poste ces dernières saisons… Moi j’ai fait presque toute ma carrière avec le 3, c’est mon numéro. Mais Macha’ (Deiver Machado), là, il le garde. Et parmi les autres numéros qui m’étaient proposés, il n’y avait pas trop de numéros qui me plaisaient. Le 14 était là. Après, on m’a parlé des joueurs qui l’ont porté précédemment. C’est toujours bien de poursuivre l’héritage d’un numéro. Je vais essayer de le porter le mieux possible.
Propos recueillis par Eloïse De Mester à la Gaillette-Gervais Martel.
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