Lucas Chevalier (LOSC) : « Je n’ai que 22 ans, j’ose penser que ce n’est que le début » | OneFootball

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Le Petit Lillois

·7 April 2024

Lucas Chevalier (LOSC) : « Je n’ai que 22 ans, j’ose penser que ce n’est que le début »

Article image:Lucas Chevalier (LOSC) : « Je n’ai que 22 ans, j’ose penser que ce n’est que le début »

Ce dimanche, le Canal Football Club diffusait un grand format sur Lucas Chevalier. Le dernier rempart du LOSC a une nouvelle fois fait part de ses grandes ambitions.

En août dernier, Lucas Chevalier (22 ans) débutait sa deuxième saison sous les couleurs du LOSC, sa première année pleine. Quelques mois plus tard, le jeune Dogue n’a eu de cesse de briller, à quelques exceptions près, et cela se ressent. Capitaine des Bleuets, il prend en expérience et évolue au fil du temps, tout comme son statut, désormais reconnu à travers l’Hexagone. Ce dimanche, son nom est affiché en grand dans le Canal Football Club, avec un sujet centré sur le portier lillois. Ce dernier évoque alors certains passages de sa jeune carrière et notamment son retour de prêt de Valenciennes, lors duquel il doit lutter avec Léo Jardim pour avoir sa place. A cette époque, il n’était pas fermé à d’autres opportunités (en prêt) pour pouvoir engranger du temps de jeu : « J’ai quand même eu des moments de doute, il faut le dire. Il y a le président Létang qui a fait le forcing pour que je reste. Il me disait que j’allais voir, que j’allais jouer. Il ne savait pas quand, mais il était certain que j’allais jouer. »


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Et le président du LOSC n’a pas eu tort sur ce coup-là. Quelques mois plus tard, Lucas Chevalier prenait place dans les cages sur la pelouse de l’Orange Vélodrome. Depuis, il n’a plus jamais quitté ce statut de titulaire. Au cours de sa progression, il évoque notamment le Derby du Nord (saison 2022-23 à la maison) comme un match charnière : « On gagne d’un but (1-0), je sors un penalty et je fais un match énorme. C’est sûr que ça m’a lancé définitivement dans le game, estime celui qui possède de très grandes ambitions. Je sens que je peux en faire beaucoup plus en fait. Je ne suis qu’au début de ma progression. Si j’en suis là aujourd’hui, c’est que j’ai les capacités. Je n’ai que 22 ans et j’ose penser que ce n’est que le début », lance ainsi le jeune Dogue.

Lucas Chevalier veille déjà à tous les détails pour pouvoir les atteindre ou au moins se donner les moyens de ses ambitions. Dans ce sens, il est accompagné d’un préparateur mental : « Je n’ai jamais eu de crise d’angoisse, un sentiment d’être vulnérable, d’être sur le terrain et de me faire petit. Si j’ai des choses à dire, je les dis. Si je te dis ce que je ressens c’est qu’il se passe plein de choses en moi. Cela fait du bien de voir mon préparateur mental parce qu’on va avoir des gros matchs. Il y en a déjà eu mais on est des êtres humains, pas des machines, et je voulais me sentir encore mieux sur le terrain. Je savais que si je pouvais me sentir encore mieux sur le terrain, j’allais être encore meilleur. C’est de là que c’est venu (le fait d’avoir un préparateur mental, ndlr). Ce n’est pas parce que j’étais en difficulté, mais parce que j’ai senti que je pouvais être mieux, être encore meilleur, et je ne regrette pas », conclut-il ainsi son intervention, aussi bien que celle qu’il a récemment réalisée face à Pierre-Emerick Aubameyang lors de la réception de l’Olympique de Marseille (3-1).

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