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·22 February 2025

LOSC-ASM : le (petit) top, les flops.

Article image:LOSC-ASM : le (petit) top, les flops.

Avis aux amateurs de porridge indigeste, de bouillie avariée, de gelée de déchet au jus de poubelle, ce Losc-ASM était fait pour vous. Pour les amateurs de ballon en revanche, la soupe est à la grimace, le temps n’est désormais même plus à l’espérance. L’ASM nous a offert une immonde prestation cet après-midi, les plus âpres la jugeront honteuse ; un festival de déchets techniques, de passes ratées, de cadeaux défensifs, de contrôles manqués, de unes sans deux, des mottes qui volent, des têtes qui se claquent…. la liste est définitivement trop longue. Menée logiquement 2-0, probablement traumatisée par ce pressing devenue récemment catastrophique, l’ASM a clairement tout refusé en première période, bloc dramatiquement bas et adversaires libres pour nous punir salement. Les monégasques, non sans réussite, réduisaient toutefois la marque avant le retour des vestiaires pour nous proposer un second acte d’une faiblesse technique qui se passe de commentaires. Les lillois s’y sont aussi mis pour offrir un spectacle globalement désespérant. Mais les dogues n’en n’auront cure, encore en course en LDC et désormais devant nous en championnat. L’ASM est 5ème. On relève les torchons !

Le (petit top)

M.Al-Musrati


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Entré décidément beaucoup trop tard (80′), le lybien est le seul joueur monégasque, et de très loin, a avoir offert une prestation convaincante. De vrais contrôles orientés, un positionnement juste, des jambes qui ne tremblent pas et une distribution impeccable. Lui qui était frais n’a eu le droit qu’à dix petites minutes, il aura surement fallu que Hütter et son staff se rappellent de son existence en fin de rencontre pour le faire entrer !

Les flops

A.Hütter

Cette fois-ci la coupe semble pleine et les chances que notre technicien soit encore des nôtres la semaine prochaine sont désormais très minces. Mettre T.Kehrer sur le banc pour lui préférer l’expérimentale doublette Singo-Mawissa aura eu l’effet que l’on sait sur notre défense centrale en première période. C.Henrique une nouvelle fois sur le banc, hérésie absolue d’un obstiné qui aura systématiquement cherché à sortir le brésilien de son onze cette saison ; le duo aile gauche Ben Seghir- Diatta, soit un gamin de 19 ans et un ailier droit de formation, était une offrande pour l’aile droite lilloise. Le pressing à contre-temps devenu “méthode sans pressing” ciglée Hütter ; une nouvelle disposition de l’animation défensive monégasque cet après-midi qui s’est traduite par un refus total de prise au porteur et une ligne beaucoup trop basse. Des changements “tout pour le tout” sans queue ni tête, de l’axe de l’axe et encore de l’axe avec Ben Seghir (recentré), Minamino, Embolo et Ilenikhena à s’agglutiner et buter sur un bloc lillois qui n’avait rien à forcer.  A cela, enfin, s’ajoute un groupe qui semble complètement l’avoir lâché tant par les attitudes que leur incompréhension manifeste à digérer les ordres. Il semble plus que probable qu’il ait perdu ses joueurs, ses plus fidèles sur le terrain ne tiennent plus l’équipe, à l’image d’un Denis Zakaria auteur d’une partie catastrophique. Clap de fin pour Adi ?

L’équipe

Les mots manquent ou deviennent volumineux, pesant dans l’esprit, pour pouvoir décortiquer la prestation calamiteuse de notre équipe cet après midi. Il faut alors s’en référer au match livré par nos meilleurs, par ceux sur qui reposent notre espoir et la confiance des coéquipiers. Jugez de la prestation de W.Singo et D.Zakaria pour comprendre qu’aujourd’hui, le mal qui gagne cette équipe est profond. Ce n’est pas pas l’aigreur d’une élimination en LDC qui cause le marasme du stade Pierre Mauroy, c’est le manque de leadership, l’absence de solidité mentale, ces fautes qui, semaines après semaines, s’accumulent pour devenir de lourdes erreurs. Des erreurs qui ne peuvent pas toujours se rattraper. Les plus perspicaces l’avaient vu face à Nantes, la raclée affichée au tableau ne reflétait pas la physionomie réelle du match. Lorsqu’un adversaire à minima plus coriace se présente et que le scénario ne nous est pas favorable, la réalité en devient presque écoeurante : 0 point contre le PSG, 1 point contre Lille et deux défaites contre Nice et Marseille en guise de première partie de saison.

Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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