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·16 August 2025

L'OL s'impose à Lens non sans avoir souffert (0-1)

Article image:L'OL s'impose à Lens non sans avoir souffert (0-1)

Pour sa rentrée des classes, l'OL a souffert à Lens. Mais grâce à l'unique but de Georges Mikautadze, les Lyonnais repartent avec les trois points.

De l'un de nos deux envoyés spéciaux à Lens.

C’était un rendez-vous coché depuis le 9 juillet dernier. En même temps que la commission d’appel de la DNCG annulait la rétrogradation administrative en Ligue 2, les supporters de l’OL ajoutaient le déplacement à Lens pour le compte de la première journée de Ligue 1 à leur calendrier. À l’image du temps qui file, ce mois de préparation est passé à une vitesse folle et ce 16 août 2025 est arrivé bien plus vite qu’on ne l’imaginait. Ce n’est finalement pas plus mal, car cela permet de laisser derrière soi les problèmes du début de l’été. Du moins temporairement, parce que tout n’a pas disparu en un coup de baguette magique.


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Mais l’OL est en Ligue 1 et bien dans l’élite française. Après être passé proche d’une mort presque annoncée le 29 juin dernier, le club lyonnais a attaqué de la plus belle des manières sa 37e saison consécutive en première division. Même si cela est avant tout symbolique, après cette première victoire à Lens, l’OL est en tête de la Ligue 1.

Des principes bien définis

Cela porte forcément à sourire, mais il y a un peu plus d’un mois, tout un environnement s’imaginait recevoir Guingamp en Ligue 2, preuve du chemin parcouru. Ce samedi, dans un Bollaert qui affichait encore complet, les joueurs de Paulo Fonseca sont restés dans la lignée de leur préparation estivale. Forcément, contre une formation lensoise coachée par Pierre Sage beaucoup plus accrocheuse et talentueuse que ce qui a pu être croisé durant l’été, la domination rhodanienne a été moins criante. Et pourtant, cela n’a pas empêché de voir une nouvelle fois les principes de jeu souhaités par l’entraîneur portugais. Parfois un peu trop jusqu’au boutisme, mais quand ça marche, cela donne un OL qui étouffe son adversaire et récupère haut. Par deux fois, le travail de Morton et Tessmann, préféré à Merah, a permis aux Lyonnais de mettre la pression sur le but adverse.

Un but d'école

Mikautadze a trop tardé et s’est fait contrer (11e) avant que Tolisso ne pousse Risser à la parade (14e). Bien plus en jambes après une entame poussive, l’OL a malgré tout eu quelques trous d’air dans ce premier acte. À trop vouloir jouer ou presser haut, le bloc a été aspiré et la vigilance de Descamps (5e, 41e) ou des sauvetages de Mata (9e, 40e) ont empêché le RC Lens de prendre l’avantage. C’est finalement après un beau mouvement initié par Abner pour lancer Fofana que l’OL a douché les Sang et Or. En jouant parfaitement le coup en une touche, Fofana a mis sur orbite Mikautadze qui a coupé la trajectoire pour le 1-0 (45e). En menant à la pause, l’OL a validé sa domination pendant 45 minutes. Mais le travail était loin d’être fait et le festival de Diouf à la 56e minute l’a rappelé.

Une deuxième mi-temps de souffrance

À 1-0, les Lyonnais étaient loin d’être à l’abri. La parade de Descamps a permis de garder ce maigre avantage. Mais c'est clairement Lens qui a poussé dans ce deuxième acte. Mata n'est pas passé loin de concéder un penalty, mais la bonne foi de Wesley Saïd qui a voulu poursuivre jusqu'au bout au point de rater le cadre, a évité un énième moment de panique (65e). C'est à ce moment que Paulo Fonseca, toujours en tribunes, a choisi de lancer le jeune Merah pour ses débuts en pros. Un baptême du feu dans une enceinte mythique, il y a pire.

Mais, le plus important était les trois points et à un quart d'heure de la fin, Fofana a manqué l'occasion de faire le break et presque tuer le match. Sur un contre, Mikautadze et Tolisso ont parfaitement joué le coup, mais l'ailier belge a buté sur Risser (75e), laissant Lens en vie. Pendant 15 minutes, l'OL a donc fait front collectivement, avec toujours un pied ou une tête, souvent de Tessmann, pour repousser le danger. Les minutes furent longues avec ce souffle de l'égalisation dans le cou. A Bollaert, cela a tenu, mais c'est encore jouer avec les nerfs des supporters.

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