Lille - Stade rennais : Jordan James, l’éclaircie dans le brouillard | OneFootball

Enfin entré en jeu, le Gallois a apporté un vent nouveau au milieu de terrain en faisant ce qu'aucun de ses homologues n'ont su faire jusqu'ici : jouer vers l'avant. C'est (…)

Enfin entré en jeu, le Gallois a apporté un vent nouveau au milieu de terrain en faisant ce qu’aucun de ses homologues n’ont su faire jusqu’ici : jouer vers l’avant.

C’est un ouf de soulagement, une délivrance même, pour de nombreux observateurs du Stade rennais, et notamment pour l’un des plus fins d’entre eux : dimanche 24 novembre 2024, Jordan James a joué avec le Stade rennais, et plus que 20 minutes.

Entré en jeu à la pause en lieu et place de l’invisible Glen Kamara, le Gallois a eu droit à son plus gros temps de jeu depuis le début de la saison avec Rennes. Rentré face à Strasbourg (18 minutes), Montpellier (1 minute) puis Lens (8 minutes), « Jay-Jay » a disputé une mi-temps entière avec une équipe dans laquelle il n’était pas apparu depuis deux mois !

Face au PSG (27 septembre) et Toulouse (10 novembre), sous deux coachs différents qui plus est (Julien Stéphan et Sébastien Tambouret), il avait même été laissé hors du groupe, pourtant pas blessé. Après cette rencontre face à Lille, beaucoup se demandent encore pourquoi.

Enfin du jeu vers l’avant

Car Jordan James était bien disponible depuis cet été avec Rennes, mais c’est avec sa sélection qu’il a le plus joué (279 minutes) depuis septembre, avec la Ligue des Nations. Le compatriote de Joe Rodon est venu à Rennes chercher un « tremplin » à sa carrière, à 20 ans, et n’a depuis trois mois trouvé qu’une grotte de laquelle Jorge Sampaoli vient donc de le faire sortir.

« Il a amené de l’énergie et de la personnalité en remontant le ballon vers les attaquants, c’est un bon début, il a fait un bon travail », a confié après la rencontre l’entraineur, dans des propos rapportés par Ouest-France. James a surtout réalisé ce qu’aucun milieu ne semble savoir faire depuis des mois : jouer vers l’avant.

Et le Gallois l’a bien fait avec 23 passes sur 23 réussis, un 100% que seuls Alidu Seidu, Ludovic Blas et Jota partagent avec lui, mais avec pas plus de 7 passes au compteur. James a tenu la moitié de ses duels (4 sur 8) et beaucoup travaillé sur le côté gauche dans son propre camp, pour bloquer, récupérer et relancer. Dans le brouillard rennais, il est ce matin la seule éclaircie.