Le Petit Lillois
·9 November 2024
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·9 November 2024
Engagé dans une belle série, le FC Annecy a totalement déjoué ce vendredi, repartant avec des valises pleines lors de la treizième journée de Ligue 2. La seule satisfaction de la soirée se nomme Trévis Dago.
C’était un début de saison quasi rêvé, au point de pouvoir jouer la montée sans passer par les barrages. Troisième (22 pts) après douze matchs de Ligue 2, deux petites défaites seulement, le FC Annecy pouvait espérer poursuivre sa marche en avant ce vendredi avec un déplacement au Stade Paul-Lignon de Rodez. Celui-ci ne s’est néanmoins pas tout à fait déroulé comme cela était prévu.
Avant que le coup d’envoi ne soit donné, Pierre-Olivier Murat, président du Rodez Aveyron Football, annonçait une soirée à buts et autant dire qu’il ne s’était pas trompé. Son groupe a atomisé les Annéciens qui ont été contraints d’aller chercher cinq fois le cuir au fond de leurs propres filets. Pourtant, tout avait bien débuté pour eux, qui pouvaient s’appuyer sur Trévis Dago. Le Lillois profitait de la suspension de Kapitbafan Djoco, le titulaire en puissance, pour vivre sa deuxième titularisation et inscrire son troisième but cette saison. Il parvenait à se démarquer en pleine surface pour réceptionner un coup-franc lointain et placer une tête dans le petit filet (3′). Tout était alors parfait, mais la suite fut loin d’être une partie de plaisir.
Si le FC Annecy a eu des opportunités, certaines d’entre elles étaient notamment offertes par des appels tranchants de Trévis Dago qui amenait toute la défense avec lui, ce sont les locaux qui réduisaient la marque sur un contre son camp de Kashi (23′). Ces derniers assommaient les visiteurs en prenant l’avantage à dix minutes de la pause (Nkada 35′). La seconde période a ensuite été à sens unique. Les Annéciens se contentaient d’une possession stérile, incapables de créer le moindre danger, quand le Rodez AF était particulièrement tranchant sur des transitions. C’est ainsi, sur ce schéma, que Baldé (68′), Nkada (70′) et Bouchouari (76′) poursuivaient le festival local pour une victoire finale sans appel (5-1). Trévis Dago, de son côté, avait quitté la pelouse (66′) avant que son équipe ne soit submergée. C’est ensuite que tout a basculé. Ce dernier engrange tout de même de la confiance et du temps de jeu sur le plan individuel.