Ligue 2 – Coup de froid pour Lorient, Clermont dans la grisaille : la météo des nouveaux | OneFootball

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·2 September 2024

Ligue 2 – Coup de froid pour Lorient, Clermont dans la grisaille : la météo des nouveaux

Article image:Ligue 2 – Coup de froid pour Lorient, Clermont dans la grisaille : la météo des nouveaux

Relégués de Ligue 1  ou promus de National, cinq clubs redécouvrent la Ligue 2 cette saison après une année d’absence pour certains, plus de 20 ans en ce qui concerne Martigues. On fait le point sur l’acclimatation des nouveaux arrivants après les trois premières semaines.


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Les relégués de Ligue 1

D’un extrême à l’autre, on a vu les clubs relégués de Ligue 1 suivre toutes sortes de trajectoires cette saison, du rebond immédiat (Angers, Auxerre la saison dernière, Metz celle d’avant) à la dégringolade vers l’étage inférieur, à l’instar de Nîmes (en deux saisons) ou de Troyes, sauvé du National par un repêchage.

Première averse pour Lorient (5e) Le mieux loti des relégués de L1 se nomme pour le moment Lorient. Malgré quelques départs, notamment en fin de mercato, les Merlus conservent un effectif très riche, peut-être surdimensionné pour le championnat, dont certains joueurs n’avaient probablement pas inscrit la case L2 dans leur plan de carrière. Après deux victoires, les Bretons ont essuyé leur première averse samedi à Amiens (0-1), malgré une première demi-heure maîtrisée. Après la rencontre, le coach Pantaloni n’a pas manqué de rappeler à ses joueurs, peut-être trop confiants, qu’il était temps de se mettre à l’heure de la Ligue 2.

Le temps des regrets pour Metz (8e) Après une triste saison de Ligue 1, le FC Metz promet plus de jeu, plus de rythme, avec un changement radical de style entre László Bölöni et Stéphane Le Mignan et surtout un effectif fait pour jouer les premiers rôles, avec le recrutement quasi-miraculeux de Gauthier Hein, meilleur joueur de la saison dernière en L2 avec Auxerre. Voilà pour le papier. Sur le terrain, l’heure est plutôt au gâchis. Si la production offensive est plutôt au rendez-vous des promesses, les Grenats ont déjà perdu quatre points à Saint-Symphorien avec deux matchs nuls, dont un arraché samedi conre Laval dans les dernières secondes. En l’absence de Simon Elisor en pointe, Ibou Sané n’a pas encore l’étoffe d’un avant-centre de haut de tableau et les occasions manquées coûtent déjà aux Lorrains.

Clermont rentre dans le rang (11e) Après trois ans en Ligue 1, c’est plutôt une reconstruction qu’un reconquête qui se dessine à Clermont. Le nouveau coach auvergnat, Sébastien Bichard, a refusé l’étiquette de prétendant naturel à la montée. Pour le moment, les faits donnent raison à l’entraîneur avec des résultats mitigés et une défaite -serrée tout de même- face au Paris FC, une des équipes affichant le plus d’ambition cette saison.

Les promus de National

L’ouragan Red Star En National, le Red Star faisait figure d’épouvantail avec un budget conséquent et une montée pliée plusieurs semaines avant la fin de saison sous l’égide d’Habib Beye. Avec Grégory Poirier en Ligue 2, les pensionnaires du stade Bauer se veulent un promu conquérant. Lors de la première journée à Amiens, les Franciliens ont encaissé le choc thermique de plein fouet (0-3), ce qui pouvait conduire aux prévisions les plus affolantes… Mais depuis, la barre a déjà été redressé avec deux victoires , dont un spectaculaire 4-3 à Guingamp. Les noms bien connus de la L2 (Bradley Danger, Aliou Badji) ont brillé, tout comme les nouveaux venus, à l’image de Damien Durand, buteur, passeur et tout simplement un poison pour la défense bretonne.

Martigues : attention aux courants d’air (13e) Deux points au-dessus de la zone de relégation. C’est peu mais s’il en était pareil en fin de saison, les supporters martégaux en seraient les premiers heureux. Si le club provençal doit retrouver ses marques dans une division quittée pour la dernière fois en 2002, il doit aussi se faire sien un terrain de jeu très particulier. Si au moins, le FCM n’est pas contraint de parcourir des centaines de kilomètres par week-end pour jouer à domicile, tel l’US Concarneau de l’année dernière, il doit faire sien un stade Vélodrome de plus de 67000 places qui sonne forcément creux. Loin de l’ambiance volcanique du stade Francis-Turcan, pas homologué, cet écrin surdimensionné ne permet pas aux hommes de Thierry Laurey d’en imposer à leurs adversaires. Avec deux défaites à domicile lors des trois premières journées, il va pourtant falloir faire avec cette donnée pour la mission maintien.

Photo ©Daniel Derajinski/Icon Sport

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