Les seules procédures engagées le sont contre les groupes de l'ASSE | OneFootball

Bruno Retailleau a décidé de cibler cinq groupes, dont trois groupes historiques du mouvement ultras en France. On y retrouve donc les deux groupes stéphanois ainsi que la Brigade Loire du côté de Nantes. De plus, le groupement hooligan d'ultradroite, Strasbourg Offender dont les membres collectionnent les exactions (salut nazi, drapeau tendu avec des croix gammées, bagarres, menaces sur des journalistes, agression de proches de joueur du Racing, mise en examen pour trafic d'armes illégal...) ainsi que le très récent groupe de supporters du Paris FC (Légion X), qui a provoqué plusieurs incidents en quelques semaines, avec en point d'orgue une rixe contre un autre groupe de supporters du Paris FC à l'arme blanche, occasionnant quatre blessés, dont deux graves.

Plus globalement, neuf dossiers se trouveraient actuellement à l'instruction, le Collectif Ultras Paris (CUP) serait notamment dans le viseur du Ministère de l'Intérieur qui précise dans les colonnes de L'Équipe : "La dissolution, c'est une des armes, mais c'est une arme ultime, pour envoyer un signal, une prise de conscience collective". Par ailleurs "aucun groupe d'ultras n'est pas concerné par la surveillance du ministère" précise-t-on encore au Ministère.

Pourtant, à ce jour, seulement deux procédures sont entamées précise le quotidien sportif. Elles le sont à l'encontre des Magic Fans 1991 et des Green Angels 1992.