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·18 June 2025

Les débuts des entraîneurs au Real Madrid : une tradition tourmentée

Article image:Les débuts des entraîneurs au Real Madrid : une tradition tourmentée

Au Real Madrid, un premier match n’est jamais anodin. Bien plus qu’un simple résultat, il donne souvent le ton d’un mandat. Pourtant, tout ne se joue pas lors de ces premières minutes. Car si certains techniciens marquent d’emblée les esprits, d’autres peinent à imposer leur patte — parfois en vain.

Depuis le début du XXIe siècle, la variété des entames est saisissante. Vicente del Bosque, figure emblématique du Real Madrid, n’a gagné aucun de ses deux premiers matchs lors de ses prises de fonction successives (1999 et 2000). À l’inverse, Vanderlei Luxemburgo a connu un contexte inédit : six minutes seulement en janvier 2005 contre la Real Sociedad, après une interruption pour alerte à la bombe. Zinédine Zidane, lui, a frappé fort avec un retentissant 5-0 contre le Deportivo en 2016. Julen Lopetegui, en revanche, a vu ses ambitions vaciller dès le début, avec une défaite face à l’Atlético en Supercoupe d’Europe.


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Un baromètre à double tranchant au Real Madrid

Au Real Madrid, les débuts peuvent lancer une dynamique… ou installer le doute. José Mourinho (0-0 à Majorque) et Rafa Benítez (0-0 à Gijón) n’ont pas su transformer leur pedigree en victoire inaugurale. Pourtant, un démarrage difficile n’est pas forcément rédhibitoire : Bernd Schuster, battu par Séville, a fini champion d’Espagne. Même sort pour Fabio Capello, mal embarqué mais couronné.

D’autres ont démarré sur les chapeaux de roues : Juande Ramos (3-0 contre le Zenit), Manuel Pellegrini (3-2 face au Deportivo), ou encore Carlo Ancelotti, victorieux à deux reprises pour ses premières (2-1 contre le Betis en 2013, puis 4-1 à Alavés en 2021). « Le Real est un club qui exige de gagner dès le premier jour, on n’a pas de temps à perdre », glissait récemment un ancien du vestiaire, cité par Marca.

À l’heure où Xabi Alonso s’apprête à vivre ses premières minutes sur le banc madrilène, l’histoire rappelle que si un bon départ peut tout changer, il ne garantit rien. Car au Real, chaque début est un test grandeur nature — où l’impatience règne et où l’échec guette, dès le premier coup de sifflet.

Edgar Yon

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