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·11 July 2024

Le VAR en danger en Ligue 1 et en Ligue 2 ?

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Mis sur la table par Jean-Pierre Caillot, président de Reims, au sortir d’une saison marquée par la crise de l’arbitrage en Ligue 1, le sujet du VAR est loin de faire l’unanimité. À tel point qu’en pleine crise économique du football français, son utilisation pour les prochaines saisons est remise en cause.

Le VAR remis en cause en L1, abandonné en L2 ?

C’est une petite chanson qui bruissait chez les suiveurs et les observateurs, mais pas encore parmi les dirigeants du football français : doit-on continuer avec le VAR ? Alors que son utilisation a été de plus en plus critiquée au cours de la saison passée en Ligue 1, Jean-Pierre Caillot posait le débat auprès de L’Équipe il y a quelques jours. « Le VAR, ça coûte beaucoup d’argent. Est-ce qu’il faut le continuer ? », s’interrogeait le président de Reims et du collège de Ligue 1 alors que le football français est provisoirement en banqueroute à un mois de la reprise du championnat, sans avoir trouvé preneur pour ses droits TV.


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Le VAR a un coût : 3,4 millions d’euros la saison passée, 1,5 million pour la Goal Line Technology. « Son arrêt n’est a priori pas à l’ordre du jour car il serait suicidaire de lancer une chaîne 100 % L1 auprès de tous les opérateurs, déjà difficile à vendre, en se privant du VAR », indique L’Équipe. À l’échelon inférieur, alors que la Ligue 2 doit s’équiper cette saison de la technologie, y renoncer est en revanche une possibilité, sous condition de négocier avec la société Hawk Eye, dont un contrat la lie avec Ligue depuis la fin de saison dernière.

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En parallèle, toujours selon L’Équipe, d’autres postes de dépenses sont ciblés afin de réaliser la moindre économie. Jean-Pierre Caillot évoquait notamment la convention avec la Fédération Française de Football à hauteur d’environ 14 millions d’euros par an. Celle-ci sert notamment à financer le football amateur. Un report du projet de Ligue Espoirs, dévoilé dans la presse il y a peu, est également à l’étude, tout comme une baisse de la subvention auprès de l’UNFP, le syndicat des joueurs, aujourd’hui à hauteur de 1,09% des droits télévisés.

Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport

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