Le Real Madrid se reconstruit autour de La Fábrica | OneFootball

En mai 2004, le chantier de Valdebebas n’était encore qu’un vaste terrain poussiéreux. Ce jour-là, un jeune au nom de Dani Carvajal, à peine adolescent, se posait aux côtés d’Alfredo Di Stéfano lors de l’inauguration symbolique du futur centre d’entraînement du Real Madrid. Plus de vingt ans plus tard, l’image prend tout son sens : le natif de Leganés est devenu capitaine emblématique du Real Madrid et figure de proue d’une génération dorée de La Fábrica.

En ce début de saison, l’arrière droit de Leganés est l’un des onze joueurs formés à La Fábrica présents dans le groupe professionnel de Xabi Alonso. Ce chiffre égale celui de la saison 2023-2024 et dépasse les quatre éléments de l’exercice précédent, mais reste inférieur au record récent de neuf joueurs en 2018-2019, dernière grande vague de talents locaux avant que le club ne revienne à des recrutements à coups de centaines de millions d’euros.

Parmi les noms déjà bien installés figurent Dani Carvajal, Raul Asencio, Fran Garcia, Alvaro Carreras, Valverde et Gonzalo. À leurs côtés, cinq jeunes talents ont été promus chez les pros dès la reprise estivale : Daniel Yáñez, Thiago Pitarch, Diego Aguado, Sergio Mestre et Fran González. Tous partagent un lien viscéral avec le Real Madrid, insiste MARCA.

Pitarch, nouvelle promesse du Real Madrid

S’il ne fallait retenir qu’un nom parmi cette nouvelle vague, ce serait celui de Thiago Pitarch. Milieu axial au profil complet, il a été forgé sous la direction de Álvaro Arbeloa avec les U19 A. Sa vision du jeu et sa maturité technique ont marqué les esprits lors de ses premières apparitions en préparation. À 18 ans, il représente parfaitement ce que Xabi Alonso veut insuffler à son vestiaire, celui de combiner l’expérience des cadres avec la fraîcheur des jeunes issus du centre de formation.

Carvajal reste l’exemple à suivre. Lui qui a dû quitter le cocon madrilène pour progresser poursuivre sa progression du côté du Bayer Leverkusen et qui lui a ouvert la porte d’un retour triomphal. Douze ans plus tard, il est indéboulonnable sur son couloir droit et la concurrence s’annonce rude avec l’arrivée de Trent-Arnold.

Djamel BENNACER