Le président de la Liga provoque encore le Real, Ancelotti lui répond | OneFootball

Le président de LaLiga nourrit une véritable obsession pour le club madrilène. La moindre sortie médiatique du dirigeant est prétexte à parler du Real Madrid.

La Liga reprend ce week-end après une trêve internationale de deux semaines. Le football de clubs est donc de retour en Espagne, tout comme les petites déclarations du président de la Liga, qui ne manque jamais une occasion de parler du Real Madrid. Les dernières déclarations en date de Javier Tebas ont une fois de plus eu pour objectif de titiller Florentino Perez, mais aussi, cette fois, Carlo Ancelotti, avec encore cette histoire des 72 heures de repos entre les matchs exigés par l’entraîneur.

Lors d'une conférence organisée par l'ISDE, Tebas a fait remarquer que "cela fait 14 ans que l'Europa League se joue le jeudi, avec ensuite un match le dimanche, et il semble que personne ne l'ait relevé. La NBA joue toutes les 24 heures, ils doivent tous être morts", a-t-il ironisé.

"Il a été décidé d’autoriser 5 changements dans les matchs depuis la pandémie, mais si vous n’en faites que trois à la 85e minute et que vous vous plaignez... S'il y a 25 joueurs par équipe, c'est pour faire des rotations. On ne peut pas dire que c'est la faute de ceux qui gèrent les ligues", a déclaré Tebas.

"Que le Real Madrid refuse de se présenter à un match ? Je ne le pense pas et il ne m'est pas venu à l'esprit de le penser", a-t-il souligné, faisant référence aux propos de Carlo Ancelotti, qui a déclaré que son équipe ne se présenterait pas si elle disposait de moins de 72 heures de repos.

La réponse d’Ancelotti

En conférence de presse d’avant-match, l’entraîneur du Real Madrid a été invité à réagir aux déclarations de Tebas. "Dois-je vous répondre ? Je savais déjà qu'il (Tebas) était obsédé par le Real Madrid, je ne savais pas qu’il était aussi obsédé par son entraîneur. Il doit se concentrer davantage sur ses propres affaires parce qu'il manque de respect au Real Madrid et aux entraîneurs", a lancé l’Italien.

Quand à l’affaire des 72 heures, il a précisé sa pensée : "Je dois ajouter une chose : sans raison valable. Car il peut arriver que personne ne dispose du temps nécessaire, pour de nombreuses raisons. Mais avec Villarreal, il a été possible de changer l'horaire, parce que le rival et les chaînes de télévision se sont mis d'accord pour changer l'horaire. Si un match peut être modifié et qu'ils ne le font pas, nous ne jouerons pas. S'il ne peut pas être modifié, nous jouerons, évidemment".