Le jour où Keita, Revelli et Larqué ont fait sauter le Stade de Reims | OneFootball

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·2 January 2025

Le jour où Keita, Revelli et Larqué ont fait sauter le Stade de Reims

Article image:Le jour où Keita, Revelli et Larqué ont fait sauter le Stade de Reims

Les Champenois ont retrouvé la D1 la saison précédente, après avoir dégringolé de leur piédestal, et passé cinq championnats sur les six derniers en deuxième division. De son côté, l’ASSE doit digérer les dégâts de l’affaire "Carnus-Bosquier" et surtout se reconstruire en défense. Outre le départ de ces deux piliers de l’arrière-garde, Wladimir Durkovic et Francis Camérini ont également quitté le club, pour Sion et Nice qui de plus, a accueilli le meilleur buteur stéphanois de l’histoire, Hervé Revelli. On ne le sait pas encore, mais le courant ne passe plus entre Albert Batteux, considéré comme étant le meilleur entraineur français, et le président Rocher qui avait viré Carnus et Bosquier du club à quelques journées de la fin du championnat, contre l’avis du coach.

C’est dans cette atmosphère que le sportif a repris le dessus. Les vacances estivales ne sont pas terminées, et c’est devant une chambrée moyenne, d’environ seize mille personnes que vont s’affronter les deux équipes, qui n’ont pas encore connu la victoire. Le Stade de Reims reste sur une défaite à domicile face au Red Star (0-1), après avoir ramené un nul de Nancy (0-0). C’est pire pour les Stéphanois qui, à la surprise générale, se sont inclinés dans le Chaudron pour le match d’ouverture devant le Nîmes Olympique (1-3), avant d’être à nouveau battus devant le rival Nantais (3-4) à Marcel Saupin.


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Les Rémois vont pourtant faire les frais du réveil des hommes de Batteux. Après vingt minutes de jeu ils sont KO debout. Récital, Salif Keita qui a fait parler la poudre (3e, 12e et 19e), alors qu’entre-temps Patrick Revelli (10e) avait lui aussi crucifié le gardien Rémois, Manet (4-0). Il ne fallait pas trainer du côté la buvette, et ce n’était pas fini. Le Chaudron en folie allait assister, dans la foulée, à un festival Jean-Michel Larqué. En vingt minutes, triplé pour l’homme aux cent buts en vert. (25e, 42e et 45e). Faites les comptes, à la mi-temps ASSE : 7. Stade de Reims : 0. Comme souvent dans ces cas-là, la deuxième période sera plus calme. Patrick Revelli allait quand même réaliser son doublé en scorant à un quart d’heure de la fin, avant que le yougoslave Galic ne « sauve l’honneur » à dix minutes du terme. Il était dit que le dernier mot serait stéphanois et Salif Keita allait réaliser à la dernière minute l’un des trois quadruplés qu’il allait afficher sur son CV à la fin de son séjour forézien. Neuf buts à un, ceux qui n’étaient pas rentrés de vacances avaient eu tort.

Nous n’irons pas jusqu’à affirmer qu’après le match, le champagne était de sortie dans le vestiaire vert.

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