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·7 March 2025

Le gouvernement lance la machine pour dissoudre les GA92 et les MF91

Article image:Le gouvernement lance la machine pour dissoudre les GA92 et les MF91

En fin d'année dernière, le vieux serpent de mer de la dissolution de plusieurs groupes ultras en France est ressorti via nos confrères du quotidien sportif L'Équipe. Ces derniers rapportaient que le Ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau et son ministère, faisaient travailler leur service juridique sur la possible dissolution de neuf groupes de supporters en France. Le groupe moteur de la Tribune Loire à Nantes, la Brigade Loire était visé, les huit autres groupes n'étaient pas nommés dans l'article. Néanmoins, le quotidien sportif précisait que des associations d'ultras de Saint-Étienne en faisaient également partie.

Ce n'était pas la première fois ces dernières années qu'on entendait parler de dissolution pour les groupes ultras en France. Néanmoins, cette fois-ci c'est du sérieux. Les Green Angels et les Magic Fans sont bien visés par cette procédure. Pire, le gouvernement, via le Ministère de l'Intérieur et Bruno Retailleau, aurait cette fois-ci appuyé sur le bouton pour déclencher ces dissolutions en ce début d'année comme le révèlent nos confrères du Parisien ce vendredi soir, information que nous sommes en mesure de vous confirmer. Cela devrait se matérialiser par la signification aux groupes en question de l’intention par le ministère de l’intérieur de les dissoudre, le tout via une lettre. Le processus serait donc bien pour la première fois lancé. Malgré leur auto-dissolution en 2013, les Green Angels peuvent tout de même être visés par une dissolution, celle de leur groupement de fait.


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Les MF91 et les GA92 ne sont pas les seuls à être visés, plusieurs autres groupes en France le sont, même si certains ont pu sortir de cette liste. En plus des groupes stéphanois, la Brigade Loire de Nantes, les Offenders de Strasbourg ou encore la Légion X du Paris FC sont dans la liste des groupes visés par le gouvernement, précise le journal.

Contactée par nos soins il y a plusieurs semaines, la Division nationale de la lutte contre le hooliganisme (DNLH) n'a pas souhaité répondre à nos questions. L'AS Saint-Étienne quant à elle soutient ses deux groupes ultras visés par ces procédures de dissolution. En effet, le club s'inquiète des conséquences que pourraient avoir de telles décisions. Pour l'AS Saint-Étienne, les inconvénients seraient plus nombreux à supprimer les groupes qu'à les maintenir. L'ASSE s'inquiète de l'éventuelle perte de cadre, de représentation et d'interlocuteurs qu'apportaient les groupes de supporters.

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Reste désormais à savoir si ces procédures de dissolutions vont aller jusqu'à leur terme. Les deux groupes stéphanois visés par ces mesures devraient tout tenter pour les contester en justice. La première étape pour eux débutera au moment de la réception de la lettre d'intention de leur dissolution par le gouvernement, qu'ils n'ont pas encore reçue à ce jour mais qui pourrait arriver la semaine prochaine. Une fois notifiés de cette intention de dissolution, ils auront l’opportunité de se défendre devant une commission qui sera composée de huit membres, lesquels ont été désignés ce vendredi, selon les informations du Parisien.

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