Le cyclisme, la Formule 1, l’Allemagne et le PSG : des exemples à suivre aux yeux de la DNCG pour les finances des clubs français | OneFootball

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Le Petit Lillois

·28 May 2025

Le cyclisme, la Formule 1, l’Allemagne et le PSG : des exemples à suivre aux yeux de la DNCG pour les finances des clubs français

Article image:Le cyclisme, la Formule 1, l’Allemagne et le PSG : des exemples à suivre aux yeux de la DNCG pour les finances des clubs français

Les auditions des clubs de Ligue 1, de Ligue 2 et de National ont débuté ce mardi 27 mai. Avant cela, Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, donnait ses préconisations pour que les clubs français retrouvent la santé sur le plan financier.

Ce mardi 27 mai est une date clé pour le football français, celle qui lance les auditions des clubs de Ligue 1, de Ligue 2 et de National devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), aussi appelée gendarme financier du football français. Président de cette institution, Jean-Marc Mickeler confiait tout récemment ses préconisations à Ouest-France pour que les clubs français puissent remonter la pente à court, moyen, ou long terme. Il cite notamment deux angles distincts : la diversification des sources de revenus et la réduction des coûts.


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Réduire les vannes, avoir des idées

« Je ne connais pas un seul secteur d’activité dans lequel vous vous enrichissez quand vous vendez vos meilleurs actifs. Ça n’existe pas », lâche-t-il, pointant du doigt le fait que la grande majorité des clubs soit dans l’obligation de vendre des joueurs chaque été, voire même en hiver, afin de pouvoir subsister. Jean-Marc Mickeler estime ainsi que la mise en place d’un salary-cap, à l’image de ce que peut déjà faire le LOSC en interne, peut être un premier effort nécessaire : « Dire à un club qu’il ne peut pas dépenser en salaire plus de 70 % de ses revenus certains, ça aurait du sens », juge-t-il ainsi.

Dans le sens inverse, pour augmenter les produits, le président de la DNCG estime que les clubs français doivent s’ouvrir à d’autres sources de revenus pour retrouver un « modèle plus vertueux ». Il cite alors plusieurs exemples, dont celui du Paris Saint-Germain qui a « multiplié par dix ses recettes » en s’appuyant sur « le développement de sa marque, le digital et l’expérience au stade » rappelle-t-il. Un stade devrait ainsi, comme aux États-Unis, ou plus proche avec l’Allemagne, devenir un véritable lieu de rencontre où les supporters peuvent se retrouver plusieurs heures avant le coup d’envoi. Jean-Marc Mickeler réclame « une culture stade », qu’il est également nécessaire de travailler avec les collectivités.

Enfin, l’autre biais à ses yeux consiste à développer de façon plus positive l’image du football en France, comme ont pu le faire la Formule 1 ou le cyclisme. « Il faut construire du récit autour du produit football », s’exclame-t-il pour conclure. Ne reste plus qu’à demander quelques conseils à Netflix, dont les équipes sont habituées à raconter des histoires.

De premiers entretiens réalisés

Ce mardi 27 mai était un premier jour d’auditions. Plusieurs clubs de Ligue 1, Ligue 2 et même National passaient ainsi devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) du football français. Ce passage est un rendez-vous obligatoire en cette fin de saison, passage qu’ont déjà franchi le Paris Saint-Germain et l’AJ Auxerre, en ce qui concerne les pensionnaires de l’élite du football hexagonal. Aucune mesure n’a été prise à l’encontre de ces deux clubs, respectivement premier et onzième en Ligue 1 à l’issue de la saison 2024-2025.

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