Le coach de Botafogo détaille le piège tendu au PSG ! | OneFootball

Botafogo a frappé un énorme coup cette nuit en surprenant le PSG à la Coupe du monde des clubs. Un coup minutieusement préparé par Renato Paiva, le coach du club brésilien, qui pouvait savourer.

« On a tué le PSG avec son propre poison. » Renato Paiva n'a pas caché ni sa fierté ni sa stratégie. Quelques heures après l'exploit de Botafogo, tombeur du PSG (1-0) à la Coupe du monde des clubs, l’entraîneur portugais a livré les coulisses d’une masterclass tactique mûrement préparée.

« Je pense qu'on a utilisé les mêmes armes qu'eux : une excellente équipe, un jeu collectif, soudé. Tout le monde défend, tout le monde attaque. C'est le grand secret du PSG. Alors on leur a rendu la pareille. » Pour Paiva, il ne s’agissait pas de bétonner ni de subir. Il fallait épouser le style parisien… pour mieux le retourner contre lui. « Ils jouent comme ça et gagnent. C’est ce qu’on a fait. »

Mais au-delà du terrain, c’est dans le vestiaire que le piège s’est refermé. « Lors du discours d'avant-match, la dernière diapositive présentée aux joueurs montrait les trophées : Ligue des champions et Libertadores. Et ensuite, j’ai affiché notre groupe. Je leur ai dit : 'soyez vous-mêmes.' » Un rappel fort pour une équipe en construction. « Bravo à ceux qui ont gagné la Libertadores, bien sûr, mais cette équipe-là est différente. »

Même Luis Enrique a reconnu le talent adverse

L’approche mentale était aussi essentielle que la tactique. « J’ai dit aux gars : soyez une équipe, prenez du plaisir, jouez ensemble, attaquez ensemble, défendez ensemble et profitez-en. Et c’est exactement ce qu’ils ont fait. »

Cette victoire n’a rien d’anodin pour le technicien. « C’est un jour historique. Je suis heureux pour le Brésil, pour le joueur brésilien, pour l’entraîneur brésilien, pour l’entraîneur étranger qui travaille au Brésil, pour les supporters brésiliens… » Et ceux de Botafogo n’ont pas été oubliés : « Cette victoire est dédiée aux immenses supporters de Botafogo. Chaque fois que cette équipe réalise un tel exploit, elle les rend fiers. »

Luis Enrique lui-même, malgré la défaite, a salué Botafogo comme « peut-être la meilleure équipe qu’on a affrontée cette saison ». Pour Renato Paiva, le piège était clair : ressembler au PSG, jusqu’à mieux l’incarner qu’eux-mêmes. « On les a eus à leur propre jeu. Et ça, c’est une immense fierté. »

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