Le Journal du Real
·18 February 2025
Le Bernabéu, porte bonheur du Real Madrid en Ligue des champions
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·18 February 2025
Le Real Madrid a bâti sa légende sur des qualifications maîtrisées après un succès à l’extérieur. Avec un taux de réussite de 94,87 % comme le signale Marca, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Pourtant, deux éliminations restent gravées dans l’histoire du club et rappellent que rien n’est jamais acquis, même au Santiago Bernabéu. Ces échecs, marqués par un excès de confiance ou un scénario cruel, contrastent avec la domination habituelle des Merengues en Europe.
La plus récente remonte à la saison 2018-2019. Après une victoire 1-2 à Amsterdam, le Real Madrid pensait avoir fait l’essentiel face à l’Ajax. Sergio Ramos, convaincu de la qualification, avait même provoqué un carton jaune pour arriver « propre » en quarts. Mais les Néerlandais ont créé la surprise en infligeant une lourde défaite 1-4 au Bernabéu, mettant fin brutalement à un cycle doré. « J’ai menti en conférence de presse, je n’avais pas sous-estimé l’Ajax », avait finalement reconnu Ramos.
L’autre élimination remonte à la saison 1994-1995, en Coupe de l’UEFA. Après une victoire 2-3 au Danemark, le Real de Jorge Valdano semblait avoir fait le plus dur contre l’Odense. Mais un excès de confiance et un manque de gestion ont permis aux Danois de renverser la situation au Bernabéu avec un but dans les derniers instants (0-2). Un scénario qui reste encore un traumatisme pour les Madridistas de l’époque.
Si ces deux éliminations sont des exceptions, de nombreuses qualifications ont été obtenues au bord du précipice. En 2021-2022, Chelsea a frôlé l’exploit en remontant le 1-3 de l’aller avant que Modric et Rodrygo ne sauvent les leurs. En 2017-2018, la Juventus avait effacé un 0-3 avant qu’un penalty de Cristiano Ronaldo en toute fin de match ne scelle la qualification. Le Bayern en 2017 et 2018, ou encore Schalke en 2015, ont aussi fait trembler Madrid jusqu’au bout.
Le Real Madrid a toujours su répondre aux défis du Bernabéu, mais ces soirées de tension rappellent que l’histoire s’écrit souvent dans la souffrance.
Edgar Yon