Laurent Mortel : "Une fin heureuse" | OneFootball

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·6 October 2024

Laurent Mortel : "Une fin heureuse"

Article image:Laurent Mortel : "Une fin heureuse"

Le sentiment au coup de sifflet final

On retient l’exploit d’avoir battu le PFC, 1-0, chez nous. C'était un match disputé où on a cherché à résister, à rester en place et à exploiter les ballons pour leur faire mal sur nos phases de transition. Tant qu’on restait à 0-0, on savait qu’on était capables de les faire douter. C’est facile de le dire maintenant mais il y a eu des moments clés avec des arrêts ou des attitudes défensives autoritaires qui nous ont aidé. On savait que nos phases de transition pouvaient leur poser problème grâce à nos qualités de vitesse. C’est ce qu’on a su faire en fin de match. C'est une fin heureuse.

Le but de Cindy Caputo

Ce but plein d’audace et détaché de Cindy, c’est l’expression d’un groupe qui vit bien, qui est en confiance. Elle a su montrer que le travail de l’AS Saint-Étienne mérite d’être exposé. Il l’est aujourd’hui grâce à cette performance collective. Tant mieux, car il y avait quelques sélectionneurs qui étaient présents.


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Une fin de match interminable

Oui, j’ai souvent regardé ma montre ! C’était très, très long, parce qu’on savait que cet adversaire avait la capacité de marquer à n’importe quel moment avec ses joueuses de qualité. Mais tant qu’on avait pas encaissé de but, on savait qu'on resterait en vie et qu'on pourrait leur poser problème. C’est vrai que ç'a été un match assez stressant mais on savait qu'on pouvait rester en place défensivement, c’est ce qui s’est passé.

Le caractère des Vertes

Je le dis depuis le départ, ce groupe est composé de joueuses avec lesquelles on souhaitait travailler et qui, de leur côté, souhaitaient travailler avec nous. Tout est plus facile lorsqu'il y a cette cohésion dès le départ. Sur les deux premiers matches, dans le contenu, on était en deçà de ce qu’on pouvait faire. Je trouve que là, on est doucement en train d'utiliser le ballon collectivement comme on le veut. On le garde mieux, on l'exploite mieux. Bien sûr, il y a plein de choses à corriger, on le verra avec l’analyse vidéo de la semaine mais on est en train de s’exprimer collectivement et, ça, c’est satisfaisant.

Battre l'un des cadors d'Arkema Première Ligue

On prend trois points contre le PFC. On l’avait aussi fait l’année dernière. Je répète souvent aux joueuses qu’une fois c’est le hasard mais être capable de réitérer ça veut dire qu’on est en train de progresser. Ce groupe est en train de se mettre en place. Mais battre le PFC et ne pas aller chercher des points contre nos concurrents directs serait une erreur. On va donc vite se replonger sur la semaine d’entraînement pour préparer Le Havre.

Le maintien reste l'objectif

Non, sincèrement, on ne va pas changer d'objectif. C’est seulement la troisième journée. Même si on a 9 points, il faut se souvenir d’où on vient et on vient de D2. Il y a 2 ans, on a été champions de France puis le début de notre première saison en Première Ligue a été difficile avant de terminer fort. Aujourd'hui, on commence fort mais, dans le football, il faut être régulier, il faut durer pour exister. Là, pour l’instant, on fait un super début de saison. Mais mon boulot c’est de ramener tout le monde à la raison. On va récupérer, on a des matches à 17h, 19h, 21h. Ça fait des déplacements longs pour les joueuses. On va devoir récupérer et voir les forces en présence. On a aussi la capacité d'offrir un peu de temps de jeu à des joueuses issues de la formaton, comme aujourd'hui. On essaie de travailler dans l’intelligence collective.

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