Laurent Brun : « Entre le déchet technique, le manque de mobilité, le soutien au porteur de balle, et de temps en temps un coup de résignation, vous voulez qu’il se passe quoi ?! » | OneFootball

« Si vous décidez de jouer comme ça, même si vous sautez une ligne, les ballons longs, il faut les caler. Andy Carroll y arrive, même si je ne l’ai pas trouvé en grande forme, mais il revient… Lui aussi, visuellement, j’ai trouvé que parfois il avait des attitudes un peu défaitistes. Alors, ce n’est peut-être pas le mot exact, mais de résignation. Etienne Beugre a eu du mal à caler les ballons. Je l’ai trouvé quand même plus en jambes que lors des dernières sorties, beaucoup plus tonique. Pas suffisamment à mon goût, mais beaucoup plus tonique quand même. Seulement, les joueurs à côté n’apportent pas grand-chose, et si vous ne calez pas les ballons, même si vous joueurs tournent autour de l’attaquant, ça ne sert à rien. On a tout de suite vu qu’il y avait la tenaille adverse, avec deux ou trois joueurs adverses, qui venaient vraiment presser, dont un qui devait faire près de deux mètres en défense centrale. Ça a été une partie très ingrate pour les attaquants, mais pour tout le monde sur le terrain côté bordelais ».

« J’avais un peu peur qu’ils se marchent sur les pieds, et ça n’a pas été le cas, parce qu’ils ont occupé leurs zones respectives. Mais c’est vrai que quand les ballons sont arrivés sur les ailes, le bordelais a le ballon et il n’y a pas de solutions au porteur de balle. On n’a pas le réflexe de venir. Je trouve que ça manque de réflexion dans le jeu, d’instinct peut-être, de spontanéité aussi. Quand les erreurs sont récurrentes sur les matches… Si on saute des lignes et que c’est le plan de jeu, ok, mais au moins que les joueurs remplissent leur rôle. Franchement, entre le déchet technique, le manque de mobilité, le manque de soutien au porteur de balle, et de temps en temps un coup de résignation, vous voulez qu’il se passe quoi ?! Il n’y a presque pas eu d’occasion dangereuse à part un magnifique enchainement technique d’Andy Carroll. Mais vous avez vu quoi, sinon ? Bordeaux n’a pas été assez dangereux et a été trop prévisible ».

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