Laurent Brun : “C’est quand même une saison pourrie qui s’achève et tant mieux” | OneFootball

« J’ai trouvé un collectif bordelais assez appliqué, soucieux de bien terminer. On se demandait comment ils allaient aborder le dernier match, et on a vu une équipe joueuse, qui a dominé son sujet collectivement et même techniquement. Après, je trouve que cette formation a tout de même concédé deux buts assez bêtement, parce que Pau n’en demandait pas tant… Le premier est un but gag, et le second est plus un but de football mais avec, je trouve, des erreurs de marquage, un laxisme qui se paie cash. C’était des joueurs qui avaient envie de faire bonne impression à l’image de Zuriko Davitashvili, que j’ai trouvé bon, et qui finit dans les meilleurs passeurs de Ligue 2 finalement. J’ai trouvé un Issouf Sissokho plutôt bon, même s’il est impliqué sur le premier but palois. Karl-Johan Johnsson a aussi fait le taff. Les autres ont été bons aussi collectivement, mais j’ai trouvé que ces trois joueurs étaient un peu sortis du lot. On a aussi vu de nouveaux joueurs, des petits jeunes. C’est quand même une saison pourrie qui s’achève et tant mieux. Maintenant, le gros match, ce sera face à la DNCG. Mais pour en revenir au match, dans le jeu, c’était bien. Après, est-ce que c’était le dernier match des Girondins en pro, je n’en sais rien. Ça reste quand même la pire saison de l’histoire du club. Ce n’est pas bon, mais si on extrait ce dernier match de l’analyse globale, j’ai trouvé un collectif appliqué, et ça fait plaisir. C’était un bon match de foot, une bonne soirée de football ».

« Ils ont chanté sur la fin, histoire de ne pas terminer sur la grève totale des encouragements. Ce n’était pas une fête, on en était loin, mais c’était quand même un match sympa, et Pau a assez vite déjoué je trouve, parce que Bordeaux a aussi fait en sorte que Pau n’ait pas le ballon. Pour une fois, les Girondins ont utilisé le ballon à bien escient, avec des séquences construites, et ont été efficaces. C’est ce qu’il fallait faire avant, mais peut-être que ce n’était pas possible… ».

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