La parole aux Pailladins #27 | Fin d’un cycle de légende, des perspectives pour le futur ! | OneFootball

Nous voici à l’épisode #76 de notre rubrique « La parole aux Pailladins » et une brève portant sur la situation actuelle mise en perspective dans un cycle plus large. C’est Timothé, un fidèle lecteur du site, qui a pris la plume.

Nous arrivons à la fin du meilleur cycle de l’Histoire de la Paillade. Ne me comprenez pas de travers, qu’on se maintienne ou pas, la saison a été catastrophique et la prochaine s’annonce très difficile quoi qu’il arrive. Ce cycle, qui a démarré en 2007 avec l’arrivée de Rolland Courbis, a duré 18 ans, dont 16 en Ligue 1, un record pour le club. Nous avons terminé 7 fois dans le top 10, soit autant que dans tout le reste de l’histoire du club, et même 2 fois dans le top 5 (5e et champion).

Cette période a été marquée par des recrutements exceptionnels : Montaño, Costa, Marveaux, Camara, Spahić, Pitau, Hilton, Lecomte, Aguilar, Roussillon, Delort, Laborde, Rulli, , … Et par des performances remarquables dans la formation : Saihi, Aït-Fana, Belhanda, Cabella, Yanga-Mbiwa, Stambouli, Skhiri, Estève, Wahi.

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Cependant, avec un budget entre 40 et 50 M€ et une moyenne de spectateurs de 13 000, notre place est plutôt entre la 15e et la 25e position du football français. Depuis les années 2020, « le football il a changé », comme dirait Mbappé. Les Qataris sont à Paris, les Américains à Lyon, Toulouse et Marseille, un Anglais à Nice, un Chinois à Auxerre, un Russe à Monaco, et Chelsea possède Strasbourg. Nous sommes donc mécaniquement relégués derrière ces clubs, sans compter ceux qui arrivent (Paris FC).

Si l’on considère les clubs comme Paris, Marseille, Lyon, Lille, Nice, Monaco, Rennes, qui ont des moyens 2 à 10 fois supérieurs aux nôtres, et ceux comme Strasbourg, Toulouse, Auxerre, Lens, Nantes, Saint-Étienne, qui bénéficient de ferveurs populaires incomparables à la nôtre (stades pleins et revenus associés), nous nous retrouvons déjà à la 14e place.

Il reste ensuite un groupe d’équipes comme Montpellier, Reims, Angers, Le Havre, Metz, Caen, Lorient, Guingamp, Grenoble, et a un degrés moindre en ce moment (Dijon, Nancy, Sochaux, Le Mans) … qui oscillent entre la fin de Ligue 1 et le haut de Ligue 2.

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Depuis la saison 2021-2022, 1ere saison ODO, où nous avons donné les pleins pouvoirs à Téji Savanier (du au départ de Delort), nous avons toujours fini hors du top 10. Nous avons cumulé trois éléments négatifs : deux imprévisibles (Covid et Mediapro) et un autre pour lequel Laurent Nicollin a reconnu publiquement ses erreurs récemment dans Midi Libre (trop gros salaires pour Savanier, Ferri, Khazri).

Par conséquent, le club s’est retrouvé sans marge de manœuvre. Donc, avec un recrutement raté (cet été, nous n’avons pris personne…) et une équipe décimée par les blessures, nous nous retrouvons sans solution. Contrairement à Lyon ou Rennes, nous ne pouvons pas racheter une équipe à Noël.

Soyons lucides, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Reconnaissons les erreurs sur les sur-contrats pour Savanier-Ferri et le mauvais choix Khazri (vs. Cabella), mais ne nions pas que nous venons de connaître le meilleur cycle de l’Histoire de la Paillade. Le caviar, c’était bien et ça reviendra. On finira par former d’autres pépites, faire des choix plus performants dans le recrutement, générer de nouveaux revenus avec un nouveau stade et peut-être bénéficier d’argent frais d’un éventuel investisseur.

Article proposé par la_jasse_. Un grand merci pour sa participation au site.

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